Avec une telle saison, Alexander Wennberg devait coûter cher aux Blue Jackets
Présentement, le Suédois de 22 ans affiche la même production de huit buts et 32 mentions d’assistance que l’an dernier, et ce, en seulement 48 matchs comparativement à 69 l’an dernier. Si on extrapole sa production sur une possible saison de 75 rencontres, Alexander Wennberg devrait conclure la campagne en haut de la barre des 60 points. Le premier choix des Jackets en 2013 voit sa production augmenter de façon impressionnante depuis son arrivée dans le circuit en 2014. Celui qui présente des qualités de passeur hors pair possède également un gabarit intéressant pour un jeune homme de son âge (6 »1, 197 livres). Alors qu’il en est à sa dernière année de contrat recrue, Wennberg touchera assurément une augmentation salariale colossale. Toutefois, jusqu’à quel point il fera sauter la banque ?
En comparaison avec…
Actuellement, la production de Wennberg se présente dans le même moule que celle de Mark Scheifele. Celui-ci a vu son cumulatif augmenter de plus d’une douzaine de points chaque année de son contrat recrue, à l’image du Suédois. À sa dernière année de contrat, Scheifele avait obtenu un total de 61 points en 71 rencontres, pour ensuite signer une lucrative entente de huit ans, évaluée à 49 M$. Un tel contrat aurait pu freiner les ardeurs du joueur des Jets, mais sa production s’approche d’un point par rencontre en moyenne.
Ensuite, on peut également comparer le cheminement contractuel de Nathan MacKinnon avec celui de Wennberg. Au niveau de la récolte des points, MacKinnon a connu une baisse lors de sa deuxième saison, ce que Wennberg a su éviter. La fameuse «sophomore season», ou guigne de la deuxième année, n’aura toutefois pas empêché MacKinnon d’empocher un contrat étalé sur sept ans, rapportant 44,1 M$. Un seul facteur diffère: MacKinnon est sans équivoque le joueur de concession de l’Avalanche, ce qui ne s’avère pas être exactement le cas pour Wennberg à Columbus. Cette étiquette pourrait lui être attribuée un jour, mais pas pour l’instant. Néanmoins, selon l’aspect salarial, le clan Wennberg pourrait être tenté de prendre l’attaquant du Colorado en exemple.
Enfin, l’un des joueurs qui devraient être ciblés par Wennberg lors de sa prochaine négociation de contrat serait Sean Monahan. L’attaquant des Flames affiche des récoltes semblables au Suédois, excepté lors de la deuxième saison, où Monahan a su produire au même rythme qu’à sa troisième année de contrat recrue. Affichant une soixantaine de points, l’attaquant de 22 ans a paraphé une entente de sept saisons, touchant ainsi 44,625 M$. Monahan, sans quelconque étiquette de joueur de concession, remplit les mêmes standards que Wennberg tant au niveau de l’implication sur la patinoire qu’au niveau de la production. Il est sans contredit l’un des exemples contractuels le plus attrayants pour le clan Wennberg. Voici, rapidement, d’autres joueurs qui peuvent servir de balise:
– Aleksander Barkov (6 ans-35,4 M$)
– Ryan Nugent-Hopkins (7 ans-42 M$)
– Viktor Rask (6 ans-24 M$)
– Vincent Trocheck (6 ans-28,5 M$)
Si les deux derniers joueurs touchent un salaire plus bas que les autres, il n’en demeure pas moins que ce sont des attaquants qui voient les mêmes responsabilités que Wennberg. Avec des temps de jeu semblable et du temps en avantage numérique dosé de la même façon, Rask et Trocheck touchent des salaires avantageux, représentant des aubaines pour leur organisation. C’est donc sur de tels salaires que l’organisation de Columbus basera son argumentaire en vue des prochaines négociations. Néanmoins, un salaire étalé sur plusieurs saisons est inévitable et il est évident qu’un montant avoisinant les 40 M$ est plus qu’envisageable pour le clan Wennberg. Un contrat d’une durée de six ou sept saisons le conduirait vers la fin vingtaine et à cet âge, les options sont multiples. L’attaquant des Jackets devra toutefois continuer de produire à ce rythme, afin d’avoir tous les arguments de son côté lorsqu’il se présentera dans les bureaux de l’état-major. Quand signera-t-il ? Le mystère demeure, mais Columbus ne devra pas tarder avant de perdre le peu d’arguments qu’il leur reste en banque.
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