Cinq joueurs pourraient bien passer sous le radar à l’approche de la date limite des transactions
Ces derniers temps, les mêmes noms reviennent fréquemment dans les rumeurs de transaction. Outre Matt Duchene, son coéquipier Gabriel Landeskog et le défenseur Kevin Shattenkirk sont les joueurs ciblés à l’approche de la date limite. Sans oublier Ben Bishop et Marc-André Fleury, les rumeurs envoient tous ces joueurs aux quatre coins de la ligue, sans toutefois qu’une transaction se concrétise jusqu’ici. Toutefois, Josh Golg-Smith, via The Score, suggère cinq noms qui pourraient très bien déménager le 1er mars et ces joueurs passeront certainement sous le radar.
Mike Ribeiro
L’attaquant des Prédateurs n’a pas été réclamé au ballottage, mais cela n’empêche en rien que le principal intéressé désire être échangé. Cependant, à 36 ans et composant avec un impact de 3,5 M$ sur la masse salariale, peu d’équipes peuvent s’offrir un joueur de centre comme lui. Malgré son talent de passeur, sa carrière tire à sa fin et ses antécédents ont de quoi freiner les ardeurs des autres organisations. Ribeiro pourrait toutefois faire partie d’un «package deal», mais d’ici là, il devra tenter de faire augmenter sa valeur en jouant du hockey inspiré, ce qui n’est pas le cas depuis plusieurs semaines.
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Patrick Eaves
Présentement, Patrick Eaves représente la plus grosse aubaine de la LNH. Avec un impact d’un seul petit million sur la masse salariale et en cumulant un dossier 19 buts et 14 aides, Eaves devrait être le premier joueur à quitter les Stars si ceux-ci ne sont pas en mesure de se tailler une place en séries. Joueur autonome sans compensation à la fin de la présente campagne, il est également le meneur au chapitre des buts de son équipe devant des joueurs comme Jamie Benn et Tyler Seguin. De plus, il se dirige vers la meilleure production offensive de sa carrière et ses 10 buts en avantage numérique démontrent son utilité.
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Drew Stafford
L’attaquant des Jets est en voie de revenir au jeu et son statut de joueur autonome sans compensation à la fin de la saison le rend intéressant à titre de joueur de location. Il est évident que Stafford se retrouvera sous d’autres cieux l’an prochain, car les Jets ne seront pas en mesure de lui offrir un nouveau contrat, surtout qu’il touche 4,3 M$ cette saison. Son début de saison exécrable affecte sa production générale, mais avant qu’il ne se blesse, il avait obtenu huit points en 13 rencontres. Stafford est un joueur pouvant jouer sous toutes les facettes du jeu, tant sur l’avantage numérique que sur le désavantage. Ce joueur complet compte quatre saisons de plus de vingt buts, sa plus récente étant l’an dernier.
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Brian Gionta
Le capitaine des Sabres connait une bonne saison avec une moyenne de 0,5 points par match, un rendement raisonnable considérant l’individu. Toutefois, les Sabres tenteront tant bien que mal de se classer en séries, mais le projet est sur la limite du réalisme, accusant huit points de retard sur le quatrième as. Un vétéran comme Gionta peut assurément aider au coeur d’une course aux séries. Comme l’explique Gold-Smith, l’an dernier lors de la date limite des transactions, Tim Murray avait bougé Jamie McGinn à Anaheim en raison de son statut de joueur autonome dès la fin de la saison. Le scénario pourrait-il se répéter concernant Gionta ? Minces sont les chances qu’il signe à nouveau à l’été chez les Sabres, puisque ceux-ci tentent tant bien que mal de se tourner vers l’avenir, voyant tout de même la fin du tunnel de la reconstruction.
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Dennis Seidenberg
En début d’année, Seidenberg n’avait pas de boulot. Ses prestations lors de la Coupe du monde ont permis au défenseur de se dénicher un contrat avec les Islanders. La prestance de Seidenberg était l’un des seuls points positifs de ce club qui ne cessait de s’enfoncer, jusqu’à l’arrivée de Doug Weight à la barre de l’équipe. Blessé à quelques reprises au cours de la saison, Seidenberg a néanmoins fait du bon boulot à la ligne bleue des Islanders et comme il n’a signé qu’une entente d’un an, il se pourrait bien qu’il soit sacrifié par les Islanders le 1er mars. Seidenberg pourrait donc avoir la chance de prouver sa valeur dans une course aux séries ailleurs qu’à New York et s’il maintient ses standards, il pourrait bien décrocher un nouveau contrat la saison prochaine. Son contrat donne un impact d’un seul million sur la masse salariale, une réelle aubaine pour une équipe qui se cherche de la profondeur sur les deux dernières paires de défenseurs.
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