Trois raisons qui pousseraient les Penguins à ne pas bouger d’ici le 1er mars
Dans un papier de Sonny Sachdeva, on y amène différentes raisons qui pousseraient les Penguins à ne pas transiger lors de la prochaine période des transactions. On se rappelle que les Penguins ont toujours été très actifs lors de cette période, mettant la main sur des joueurs tels que Justin Schultz, Jarome Iginla, Brendan Morrow, Alex Kovalev, James Neal ou bien Marian Hossa pour ne nommer que ceux-là. La stratégie n’aura servi qu’en 2009, lorsque les Penguins mettaient la main sur Bill Guérin et sur Chris Kunitz pour ensuite remporter la Coupe Stanley. Sinon, toutes les acquisitions effectuées lors de la dernière journée des transactions n’ont fait que bousiller la banque d’espoirs et de choix de l’équipe de la Pennsylvanie. Des joueurs qui, pour la majorité d’entre eux, ne revenait pas dans l’alignement la saison suivante. Or, l’an dernier, l’organisation a adopté une toute nouvelle approche qui s’est avérée gagnante.
Faire confiance aux jeunes
En effet, l’an dernier, des jeunes tels que Bryan Rust et Connor Sheary ont largement contribué aux succès de l’équipe à la fin de l’année et dans les séries. De plus, l’éclosion du gardien de but Matthew Murray aura également guidé la troupe de Mike Sullivan vers les grands honneurs parce que celui-ci avait une pleine confiance envers les jeunes qu’il avait lui-même montés dans le grand club. Sullivan sortait des mineurs tout comme les joueurs mentionnés et la formule ne s’est pas avérée seulement gagnante à cause de la Coupe Stanley, elle a eu également un effet plus que positif sur la tenue du capitaine Sidney Crosby. Sa production était plus qu’anémique et dès lors, les points se sont mis à pleuvoir pour Crosby et sa production monstrueuse se poursuit encore cette saison. Quand on parle également de mineur, on peut également aborder les transactions mineures qu’a effectuées Jim Rutherford. De prime à bord, les acquisitions de Carl Hagelin et de Nick Bonino se voulaient tout à fait mineures, jusqu’à l’éclosion de la combinaison HBK (Hagelin-Bonino-Kessel), qui a dominé en séries.
Quand on essaie de voir trop gros…
Comme mentionné précédemment, les Penguins ont souvent vu plus gros que leur panse par les années passées. Axées sur l’addition d’attaquants dominants, les transactions effectuées ne se sont pas avérées être utiles à l’équipe en fin de compte. Des gros canons acquis, seul James Neal est demeuré dans l’équipe pendant quelques saisons. Ces transactions ont également eu un effet néfaste sur la banque d’espoirs et de choix et si on observe attentivement les joueurs repêchés depuis 2009, on constate clairement que les Penguins ont hypothéqué grandement leur avenir à moyen terme avec de telles acquisitions inutiles. En effet, voici les joueurs qui, depuis 2009, ont joué plus de 100 parties dans la LNH:
Simon Despres (1ere ronde 2009)
Beau Bennett (1ere ronde 2010)
Bryan Rust (3e ronde 2010)
Olli Maatta (1ere ronde 2012)
De ces joueurs, seuls les deux derniers sont encore avec l’équipe. Cependant, il ne faut pas s’affoler, car malgré le peu de choix au repêchage qu’avait Jim Rutherford en sa possession, il a su mettre la main sur des joueurs prometteurs comme Jack Guentzel, Daniel Sprong, Derrick Pouliot et Scott Wilson. Ce dernier fait d’ailleurs du bon boulot au sein des deux derniers trios de l’équipe et quant à Pouliot, il devra être en mesure de jouer à temps plein l’an prochain au sein des Pens.
L’équipe a tout ce qu’il faut
Sachdeva poursuit en mentionnant que les Penguins ont une équipe complète, ayant également tout ce qu’il faut pour se rendre au bout encore une fois. Avec deux gardiens de but dominants, il est évident qu’en échangeant Fleury, Rutherford pourrait obtenir les services d’un défenseur établi et c’est ce qui manque, à l’inverse des idées de Sachdeva, aux Penguins pour se rendre à la Coupe encore. Ce sera toutefois la décision de Fleury s’il quitte ou pas, lui qui s’entretiendra avec son DG quant à son avenir. Néanmoins, malgré les blessures qui ont affecté l’équipe de Mike Sullivan jusqu’ici, elle a démontré une belle profondeur alors que tous les joueurs sont en mesure de combler les pertes. Par exemple, avec Sheary sur la touche, c’est Matt Cullen qui a pris en charge l’aile à la gauche de Sidney Crosby. Les jeunes joueurs comme Rust, Guentzel, Wilson et Kuhnhackl font également du bon boulot dans l’ensemble, tout comme l’an dernier. Peut-être qu’une petite transaction mineure aiderait l’équipe, mais de là à chambouler la chimie qui règne afin d’obtenir un joueur étoile qui, au final, peut plus nuire ne serait pas à l’avantage des Pens. Au final, Pittsburgh pourrait bien être relativement tranquille lors de cette journée, à moins que le «derby Fleury» prenne fin ce jour-là, mais encore là, la balle est dans le camp du Québécois à savoir s’il veut bouger ou pas.
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