Top 5 des moments marquants entre le Canadien et les Rangers
Sans être l’une des grandes rivalités du circuit Bettman, le Canadien et les Rangers offrent habituellement de bonnes prestations l’un contre l’autre. Un autre chapitre s’ajoutera à l’histoire bien garnie entre ces deux clubs puisque le Tricolore et les «Blueshirts» s’affronteront lors de la première ronde des prochaines séries. La troupe de Claude Julien s’est affirmée comme étant les champions de l’Atlantique alors que la troupe d’Alain Vigneault, confrontée à une opposition de taille dans la Métropolitaine, a dû se contenter du meilleur deuxième. À l’aube des séries, revisitons quelques moments marquants entre ces deux formations.
5- Cette fameuse transaction
Sur glace, les Rangers et le Canadien ont l’habitude d’offrir des matchs à haute intensité démontrant vitesse et robustesse du même coup. Or, l’un des points marquants ralliant ces deux formations touche l’aspect «affaires». Le 30 juin 2009, une transaction qui passe à l’histoire en défaveur du Canadien amène Scott Gomez, Tom Pyatt et Michael Busto. En retour, les Rangers mettaient la main sur ce qui allait devenir leur futur capitaine en Ryan McDonagh. L’arrière était également accompagné de Chris Higgins, Pavel Valentenko et Doug Janik. Encore aujourd’hui, cette transaction peut facilement s’immiscer au sein d’un top 5 des pires transactions de la LNH et ce fut d’ailleurs le début de la fin pour le directeur général qui a accepté cette farce, Bob Gainey.
4- L’incident (ou pas) de Chris Kreider
Première rencontre, troisième ronde des séries. Quel mauvais moment pour le Canadien que de voir Carey Price être blessé de la sorte. Les opinions sur cet incident demeurent partagées. Certains partisans n’en démordent point quant au fait que Chris Kreider a agi en pleine connaissance de cause, voulant blesser le gardien adverse. D’autres mentionneront qu’il n’a tout simplement perdu pied après qu’Alexei Emelin l’ait fait trébucher. Cette saison-là, les Rangers ont vaincu le Canadien 4-2 dans cette finale d’Association. La troupe de Vigneault s’était par la suite inclinée aux mains des Kings de Los Angeles en finale de la Coupe Stanley. Toujours sceptiques sur l’incident Kreider ? Revisionnons-le une autre fois.
Le gardien du Tricolore a dû patienter plus d’un an avant de pouvoir prendre sa revanche. Et il n’a pas manqué son coup !
3- Remontée du 14 janvier 2017
Cette saison, le Canadien a démontré du caractère contre les Rangers alors que ceux-ci menaient la rencontre par la marque de 3-2 avec moins de dix minutes à faire. Toutefois, en l’espace de 62 secondes, Montréal inscrivait trois buts sans ripostes pour se sauver avec la victoire par le compte de 5-4. Des buts d’Emelin, Pacioretty et de Byron avaient percé les défenses du King Henrik, venu en relève à Antti Raanta, blessé en première période. Cette remontée n’était pas sans rappeler celle du 19 février 2008, qui s’installe en position numéro 2 de notre décompte.
2- LA remontée historique
En effet, il y a plus de neuf ans, le Canadien réalisait sa plus grande remontée de l’histoire bien garnie de la franchise montréalaise. Après 25 minutes de jeu, le Tricolore tirait de la patte par cinq buts avant que Michael Ryder (2), Alex Kovalev (2) et Mark Streit (1) créent l’égalité pour pousser la rencontre vers les tirs de barrage. C’est le capitaine du Canadien, Saku Koivu, qui a inscrit le but historique lors de la fusillade pour couronner cette remontée. Guy Carbonneau, entraîneur-chef à l’époque, confiait au journal Le Devoir «qu’après 100 ans d’existence, le Canadien n’avait jamais réalisé pareil coup.» C’était également la toute première fois que l’ancienne gloire du CH assistait à une telle remontée. Comme quoi un match de hockey n’est jamais terminé tant et aussi longtemps que la sirène n’a pas sonné.
1- Un moment historique à travers toute la LNH
C’était en 1959, le 1er février exactement, qu’un affrontement Rangers-Canadien est maintenant considéré comme l’un des moments clés dans l’histoire des gardiens de but de la LNH. En effet, Jacques Plante, gardien du Tricolore à l’époque, arbore pour la toute première fois un masque de gardien de but. Après avoir été atteint au visage par un lancer foudroyant en provenance d’Andy Bathgate, le gardien canadien reçoit près de 200 points de suture pendant le match. Il interpelle alors son entraîneur, Toe Blake, afin d’être autorisé à porter son masque pour la première fois, sinon il ne revenait pas dans le match. Une demande à laquelle Blake n’a pas s’opposer, à condition que ce ne soit que pour ce match.
Comme le Canadien l’avait emporté 3-1, Plante décida de conserver son masque pour la rencontre d’après. Comme le Canadien accumulait les victoires, une superstition s’était alors installée concernant le fameux masque de Plante. Obligé de ne pas le porter contre les Red Wings le 8 mars 1960, Plante laisse son masque au vestiaire et le Canadien s’incline 3-0. C’est la dernière fois que l’on verra le gardien du Canadien sans son masque et il est maintenant considéré comme l’instigateur du protecteur facial porté de façon quotidienne.
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