Les équipes de Claude Julien réputées pour des départs lents

On sait que la saison est bel et bien en branle quand le Canadien redevient dans les sujets de conversation de tout un chacun. Cette saison, l’organisation connaît un début très différent des 5 dernières années, car on nous a habitués sous l’ère Bergevin de commencer la saison en lion et pourtant, c’est souvent après que ça se gâtait.

Michel Therrien a toujours été reconnu pour bien préparer ses équipes lorsque le début de la saison arrive et durant son règne de 5 ans, il l’a prouvé, mais c’est maintenant Claude Julien le pilote du Canadien depuis la moitié de l’année dernière qui, rappelons-le, a débuté en lion une fois de plus avec un mois d’octobre sans défaite en temps réglementaire.

Le Canadien a subi sa 4e défaite en autant de matchs samedi dernier contre les Maple Leafs de Toronto et la panique semble s’installer chez les partisans, mais nul besoin de paniquer à ce moment-ci de la saison, car il n’y a que 5 matchs de disputés et il en reste encore 77 à jouer et bien que ça puisse paraître cliché, on ne gagne rien en octobre dans la LNH. De plus, Claude Julien est un entraîneur d’expérience n’ayant pas moins 1026 matchs derrière la cravate et il n’est pas reconnu pour connaître de grands débuts de saison.

En se basant sur les 10 dernières années, Julien a entraîné les Bruins de Boston de 2007 à février 2017 et 24 matchs l’an dernier avec le Canadien et le tableau suivant indique très bien comment Julien débute ses saisons.

Claude Julien a pratiquement toujours flirté avec un dossier d’environ 0.500% dans les 2 premiers mois d’activité donc ce n’est pas aujourd’hui que ça va changer et surtout avec une équipe dans lequel il doit implanter son système de jeu et qui a eu beaucoup de changements principalement en défensive.

Le système de Julien est plus technique que celui de Michel Therrien et Paul Byron l’a mentionné en entrevue après un entraînement que tout le monde doit être concentré sur la glace et au moment où un joueur est un tant soit peu mal positionné, l’équipe se retrouve dans le trouble. Est-ce qu’on doit blâmer l’entraîneur pour les insuccès momentanés de l’équipe en ce jeune début de saison? Non, car ses équipes se reprennent souvent lors du mois de décembre, donc la panique n’a pas lieu d’être présentement.

Présentement, c’est le manque d’opportunisme qu’il coule le Canadien, mais au volume, ça ne peut que débloquer. Après le match de samedi, on se pose beaucoup de questions sur Carey Price et avec raison, car il n’a pas été le gardien solide et calme qu’on connaît depuis plusieurs saisons et ce dernier a été le premier à l’admettre. On ne peut pas affirmer que le Canadien possède une mauvaise attaque, mais présentement ils ont besoin de performances plus inspirées de la part de leur gardien pour jouer avec confiance, car la défensive manque de cohésion. On le dit depuis des années, Carey Price doit être étincelant pour que son équipe gagne, donc lorsqu’il aura repris son rythme, la troupe de Julien retrouvera le chemin de la victoire.

On le sait, Michel Therrien commençait de façon fracassante ses saisons à la barre du Canadien, mais c’est par la suite qu’on se retrouvait à connaître de la difficulté et particulière après le temps des fêtes. L’an dernier, le 9-0-1 du mois d’octobre a mené à son congédiement en février et le 9-0-0 de l’année précédente l’a conduit à une exclusion des séries, la seule depuis l’arrivée de Marc Bergevin. Présentement, on ne peut que blâmer les joueurs pour la fiche de l’équipe et l’avenir nous dira si on doit blâmer le directeur général.

Êtes-vous confiant que Claude Julien pourra remonter le Canadien au classement où on se dirige vers une exclusion des séries éliminatoires?

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