Montréal, mais où se situe le problème?
Alors que le Canadien connaît un début de saison catastrophique, ce n’est pas uniquement le manque de résultats qui inquiète, mais la manière. Historiquement le Canadien a toujours eu du mal contre les solides équipes de Californie. Cependant les deux derniers matchs joués en terre Américaine, n’ont fait que confirmer les tendances déjà apparut précédemment.
Une attaque anémique
La grande force du Canadien sous l’ère Bergevin n’a jamais été l’attaque. Bien évidemment il n’est pas possible de comparer la force de frappe de Montréal avec celle notamment des Capitals ou encore des Penguins, ou encore des jeunes Leafs. Cependant la question se pose par rapport au travail du coach Claude Julien. Celui-ci est reconnu comme un coach défensif, qui resserre énormément les lignes arrière. Alors, pourquoi embaucher un coach défensif, dans une équipe qui historiquement se cherche offensivement une production constante?
Sur les sept premiers matchs de la saison, le Canadien n’a pas marqué plus d’un but à 5 reprises ! Peu importe le niveau de la défensive, il est impossible de gagner un match lorsque votre attaque est aussi dangereuse qu’une équipe junior ! De plus Claude Julien, (qui est un très bon coach attention) est connu pour ne pas aimer changer ses trios ( Bergeron et Marchand ont joué ensemble la majorité de leur carrière sous Claude Julien par exemple). Cependant il n’y a présentement AUCUNE chimie dans les quatre trios de tricolore. Drouin et Pacioretty ça ne fonctionne pas. Claude Julien tente également de relancer Alex Galchenyuk avec un passage sur le premier trio, mais cela n’a aucun bon sens vu le faible niveau de jeu et d’implication affiché par ce dernier.
Gallagher et Hudon ont été rétrogradés sur le quatrième trio, alors que depuis le début de l’année, le seul avec des performances constantes, et chaque fois dangereux offensivement, c’est Charles Hudon.
Byron continue sur sa lancée avec des prestations pleines de réalismes, mais il est le seul avec cet allant. Lekhonen est pour le moment transparent offensivement, alors que Shaw semble considérablement atteint par les multiples commotions qu’il a subies dernièrement.
En dehors des employés de soutiens, aucun marqueur naturel ne ressort actuellement. Le capitaine Max Pacioretty marque par séquence, tout le monde le sait, mais cette séquence tarde à se déclencher.
En bref, tous les attaquants de Montréal performent présentement au minimum syndical. Excepté Hudon et Byron, voire Danault, l’ensemble de l’offensive de l’équipe semble à l’arrêt complet.
Est-ce un manque de talent ? Une absence de systèmes offensifs dignes de ce nom ? Ou tout simplement un manque de réalisme offensif criant ?
Ce qui est évident c’est que le principal souci n’est pas entre les poteaux ( comme j’ai pu malheureusement le lire sur de nombreux articles), mais bien en attaque. Montréal a inscrit la « bagatelle » de 10 buts en 7 rencontres ! Même une équipe moyenne de soccer fait mieux. Ce manque d’offensive est d’ailleurs peu compréhensible par rapport au nombre de tirs pris par match! Montréal est quatrième avec 36,6 tirs par match en moyenne! Peut-être est-ce alors uniquement un manque de chance exceptionnel, combiné à des bonnes performances des gardiens adverses ?
Quoi qu’il en soit la question a le mérite d’être posée quant à l’avenir de la ligne offensive de Montréal. Il n’y a pas présentement de « jeunes » dans l’effectif offensif de l’équipe ( ce qui pourrait expliquer un manque d’expérience)excepté Hudon et Lekhonen, et nombre des joueurs composant ces lignes d’attaque sont censés être à maturité sur le plan physique comme technique. Il va très vite falloir réagir, que se soit pour Claude Julien, où pour les joueurs, et ainsi chercher à éviter que cette saison ne tourne vite à la catastrophe industrielle. (cf saison 2015/2016)
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