Le processus de vente des Hurricanes à la traîne…
Bien que défaits hier soir sur leur glace par les Blues de St. Louis (1-2), les Hurricanes de la Caroline connaissent néanmoins un début de saison encourageant, avec une fiche de 4-4-1 pour un total de 9 points en autant de matchs. Menés par une défensive de belle allure, complétant une attaque renforcée cet été par les arrivées des expérimentés Justin Williams et Marcus Kruger, les hommes de Bill Peters comptent surtout sur un nouveau gardien partant, Scott Darling, qui délivre jusqu’ici la marchandise.
Tandis que la situation sportive de l’équipe semble donc s’améliorer, les coulisses, eux, n’en restent pas moins agités. Toujours engagé dans un processus de vente, Peter Karmanos, le propriétaire de la franchise, s’est ainsi agacé hier, par voie de presse, des problèmes rencontrés par Chuck Greenberg, son principal interlocuteur, pour lever les fonds nécessaires à la transaction. Ce dernier, avocat de son état et ancien PDG des Rangers du Texas en MLB, accumulerait les contretemps, laissant ainsi traîner l’opération:
« La vente de l’équipe est au point mort, en attendant que Chuck n’appelle pour dire « Bon sang, je n’arrive pas à lever l’argent » » a lâché Karmanos, en entretien avec Chip Alexander, du News & Observer. « Nous avons un engagement avec Chuck et on souhaite le tenir jusqu’au bout. Mais très honnêtement, j’aimerais qu’il décroche son téléphone pour me dire « Tu sais quoi, je n’y arrive pas ». Parce qu’on dirait bien que c’est le cas. »
De fait, l’actuel propriétaire des Canes doute que Greenberg soit en mesure de monter un groupe d’investisseurs. Parasité par l’incapacité du principal acheteur à lever des fonds, le processus de vente n’en reste pas moins très ouvert, Karmanos assurant en effet que l’intérêt pour son équipe reste vivace:
« Des complications? Je vous le dit, il (Greenberg, ndlr) n’arrive pas à trouver l’argent, c’est ça la complication » s’est amusé l’homme d’affaires. « Il y a énormément de gens qui se sont rendus compte que Raleigh est une bonne région, avec une bonne équipe, dans un bon marché. Donc si Chuck n’y arrive pas, mais que je souhaite toujours vendre l’équipe, le prix continue de grimper. […] D’autres parties intéressées? Nous avons prêt d’une douzaine de groupes différents, il y a un intérêt solide. »
Sur le plan de la valeur, Karmanos estime désormais le prix de vente de la franchise entre 450 et 500 millions de dollars. D’après lui, ce tarif devrait même augmenter au fur et à mesure que le temps passe. Serein, le dirigeant continue donc de croire en la viabilité des Hurricanes, et en leur implantation dans le marché de Raleigh. Et ce, même si les anciens Whalers continuent de lutter pour trouver leur public. Minés par une assistance moyenne de 11 776 spectateurs l’an passé (la plus basse de la Ligue), les Canes n’ont pas débuté la nouvelle saison sur un rythme bien supérieur, avec seulement 11 784 partisans par match jusqu’ici, selon ESPN.
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