David Poile, celui qui n’a pas peur des grosses transactions
Depuis quelques années, les acteurs qui gravitent autour de la LNH répètent qu’il est de plus en plus difficile de réaliser des transactions, en raison des restrictions imposées par le plafond salarial. Il devient donc difficile de pouvoir entrer et sortir des salaires de la masse. Or, lors des trois dernières années, un directeur général ne s’inscrit pas de ce mouvement en la personne de David Poile. En effet, le chef d’orchestre des Predators de Nashville a conclu, hier en fin de journée, une autre grosse transaction, sa troisième en autant de saisons.
3 saisons, 3 méga-transactions
David Poile nous a prouvé, lors des dernières années, qu’il n’a pas peur de tirer la gachette lorsqu’il doit améliorer un aspect de sa formation. Premier fait d’arme, la transaction qui a envoyé Seth Jones à Columbus, en retour de Ryan Johansen, lors de la saison 2015-2016. On saluait alors l’audace du directeur général, alors que l’équipe sacrifiait l’un de ses meilleurs espoirs à la défense pour intégrer un jeune talent au centre.
L’année suivante, David Poile et Marc Bergevin lancent une bombe sur le monde du hockey avec la transaction Shea Weber contre P.K. Subban. Encore une fois, l’objectif de Poile est d’amener sa formation vers plus de fluidité, plus de rapidité. Il aura gagné son pari, puisque la profondeur solide de sa défensive aura été le principal atout des Preds en route vers leur finale de la Coupe Stanley, l’année dernière.
Le scénario s’est répété hier, alors que Nashville a agit comme troisième équipe afin de voir Matt Duchene quitter le Colorado. Au final, Kyle Turris s’amène dans la capitale du country, en retour de Samuel Girard, Vladislav Kamenev ainsi qu’un choix de deuxième tour. Sa formation pourra donc compter sur un deuxième centre d’une grande qualité, aspect qui a fait défaut le printemps dernier alors que les candidats se faisaient peu nombreux pour prendre le relais après la blessure de Ryan Johasen.
L’importance de sélectionner le meilleur joueur disponible au delà des besoins de l’équipe
Ce que les actions de David Poile nous démontre, c’est qu’il est bien plus important de sélectionner le meilleur espoir possible lors de notre rang de sélection, au lieu de repêcher selon ses besoins. Les Predators de Nashville avaient besoin d’attaque, mais possédaient une pléiade de défenseurs de grande qualité dans leur organigramme. Mine de rien, ils se sont départis de Seth Jones, Shea Weber et Samuel Girard au cours des trois dernières années, mais possèdent tout de même beaucoup de succès, puisqu’ils ont repêchés bien des défenseurs lors des dernières années.
L’avenir sera juge de ces transactions, mais force est d’admettre que le directeur général des Predators, David Poile, n’a pas peur d’effectuer des mouvements d’éclat pour améliorer sa formation.
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