Serge Savard a commenté les déboires du Canadien

L’émission « du sport le matin » à l’antenne de la station 91.9 sports a reçu l’ancien directeur général et défenseur du Canadien, Serge Savard en entrevue. Le membre du temple de la Renommé du hockey a été honnête et clair dans ses propos concernant les déboires de son ancienne équipe.

La citation qui a fait réagir le plus est celle concernant la défensive de l’édition actuelle de l’équipe lorsque Marc Bergevin a dit au tournoi de golf qu’il avait une meilleure défensive que l’an dernier. Serge Savard n’est clairement pas de cet avis.

"Faut pas non plus prendre les gens pour des caves, dire que la défensive est meilleure que celle de l'an passé…" – Serge Savard #CH pic.twitter.com/DslzkJ6DjE

— 91.9 Sports (@919sports) 21 novembre 2017

Il a également parlé de l’embauche de Marc Bergevin alors que Savard était le consultant de Geoff Molson afin de sélectionner le directeur général, suite au congédiement de Pierre Gauthier en 2012.

"Il est évident que dans les entrevues qu'on a fait à ce moment là, Marc Bergevin est celui qui ressortait… " -Serge Savard #CH #Canadiens pic.twitter.com/VlsZPehExj

— 91.9 Sports (@919sports) 21 novembre 2017

Il mentionne également à Michel Langevin que le scénario de reconstruction serait inacceptable à ses yeux, mais ce n’est pas tout, car Savard a également parlé à Mario Langlois lundi soir à l’émission « les amateurs de sport » sur les ondes du 98.5 fm et encore une fois, il a été cinglant dans ses propos.

«Un moment donné, il faut que tu payes pour tes décisions» – Serge Savard – 98,5 fm Montréal https://t.co/keqWgWbdb6

— Marc Paquet (@marc_paquet) 21 novembre 2017

« Un moment donné, il faut que tu payes pour tes moves. Quand on a échangé P.K. Subban pour Shea Weber, on disait que l’équipe avait besoin de leadership. Je n’ai rien contre Weber… Mais, le Tricolore était censé être supérieur. Mais, cela ne s’est pas concrétisé. »

Le nom de Serge Savard a été associé au Canadien depuis qu’il y a débuté sa carrière en 1967 en tant que joueur. Ce fut par la suite en tant que directeur général en 1983 alors qu’il a amené 2 coupes Stanley à la métropole québécoise et c’est normal de prendre ses commentaires au sérieux lorsqu’il est appelé à commenter les déboires de son équipe. Force est d’admettre que Savard a une opinion très dure envers l’homme qu’il a conseillé d’engager chez le tricolore.