Erik Karlsson parle de son avenir contractuel et ça n’augure pas bien pour les Sénateurs

En 2019, 2 défenseurs d’envergure verront leur contrat venir à échéance. Drew Doughty et Erik Karlsson seront éligibles pour discuter contrat dès le mois de juillet 2018 et par pure coïncidence, les 2 défenseurs ont le même agent, soit Don Meehan.

Ce dernier est reconnu pour négocier de façon très difficile et il a aussi la réputation d’obtenir le maximum pour les joueurs qu’il représente et ça ne devrait pas être différent du côté de Karlsson et Doughty.

Interrogé sur le sujet hier à Brooklyn par le Ottawa Sun, Karlsson a été clair et catégorique dans ses propos.

« Quand je serai sur le marché, je m’assurerai d’obtenir ce que je mérite et ce ne sera pas moins, peu importe à quel endroit je signerai. »

« Quand on se rend à la table de négociation, on doit considérer qu’il s’agit de business des 2 côtés de la table. C’est comme ça que les joueurs doivent être traités,
comme une business pour chacun d’entre eux. »

« J’aime Ottawa, c’est ici que j’ai joué toute ma carrière jusqu’à maintenant. Je suis bien ici, mais à la fin de la journée, si on se rend compte que ça ne fonctionne plus,
on doit regarder ailleurs, car eux ils regarderont ailleurs aussi. »

Certains joueurs vedettes acceptent moins d’argent pour demeurer avec leur équipe d’origine afin de permettre à leur directeur général de mieux manœuvrer avec le plafond salarial. On n’a qu’à regarder du côté de Steven Stamkos qui joue présentement pour 8.5 millions par saison alors qu’il aurait pu facilement fracasser la barre des 10 millions annuellement, mais ce ne sera pas le cas pour Karlsson.

Les Sénateurs ne sont pas en si bonne santé financièrement parlant et c’est d’ailleurs l’une des raisons pour lequel Kyle Turris n’est plus dans la capitale canadienne. On préférait payer 6 millions à Duchene pendant 2 saisons, incluant celle-ci, que de le donner à Turris pendant 6 ans, malgré que ce dernier voulait demeurer à Ottawa. Doughty a récemment affirmé qu’il se voyait toucher plus d’argent que P.K. Subban lors de son prochain contrat et il a clairement indiqué qu’il parlerait avec Karlsson pour connaître ses intentions salariales.

Eugene Melnyk devra donc sortir plus de 10 millions par saison pendant 8 ans s’il désire garder le talentueux défenseur et joueur vedette de sa concession à Ottawa, car sinon on devra s’en départir quelque part dans la saison 2018-19. Cela explique bien la phrase que Marc Bergevin a employée devant les médias après qu’il ait perdu les services d’Alexander Radulov.

« Si tu veux de la loyauté, achète-toi un chien. »

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