Comment expliquer la réussite offensive de Las Vegas ?
Las Vegas réalise une saison historique pour sa première dans la ligue. Plusieurs raisons déjà évoquées dans de précédents textes expliquent cette réussite. Mais ce qu’il faut avant tout souligner aujourd’hui est la puissance de son attaque !
Actuellement, Las Vegas se trouve à la 3e place en termes de buts marqués par match, juste après Tampa Bay et les Islanders, et juste devant Toronto et Winnipeg. C’est la seule équipe vraiment surprise de ce top 5. Pourtant ils ne disposent pas de joueurs de la trempe de Nikita Kucherov et Steven Stamkos, ou bien John Tavares, ou encore Matthews.
La stabilité et l’homogénéité des trios, la nouvelle norme de la ligue?
Tout d’abord il faut souligner que les trios de Las Vegas sont extrêmement stables. Ils ont réalisé un excellent travail de repêchage, et ils ont pris les joueurs dont ils avaient besoin, plutôt que de prendre les meilleures individualités. Alors que certaines équipes peinent à remplir chaque case de chaque trio avec le joueur adéquate, les Golden Knights ne se sont pas trompés. Lorsqu’on analyse les statistiques individuelles, on se rend compte que les 6 premiers pointeurs de l’équipe sont les 6 attaquants jouant dans le top 6 de l’équipe. Le top 6 est composé de Jonathan Marchessault, William Karlsson et James Neal pour le « premier » trio, et de Reilly Smith, Erik Haula et David Perron pour le 2e trio. Mais ce qui interpelle à la deuxième lecture de ces statistiques c’est le temps de glace de ces 6 joueurs. Il est quasiment identique ! En effet, Marchessault est celui qui joue le moins avec 17 min 14 et William Karlsson est celui qui a le plus de temps de jeu avec 18 min 19 par match en moyenne. À eux 6 ils sont donc présents sur la glace pour quasiment les 2/3 de la rencontre.
L’entraîneur Gérard Gallant peut donc ainsi compter sur une force de frappe multiple. Quand certaines équipes se contentent d’un premier trio dominant, les Golden Knights ont eux 6 joueurs qu’ils peuvent se permettre d’interchanger selon le déroulement de la rencontre.
L’autre point essentiel, c’est la stabilité des trios. En effet, en dehors des 6 premiers joueurs qui échangent de place, mais restent entre eux, les 3e et 4e trios sont quasi inchangés depuis le début de l’année. La 4e ligne est composée de Pierre-Edouard Bellemare ainsi que Tomas Nosek. William Carrier et Oscar Lindberg se sont partagé le 12e poste en attaque. Le Français Bellemare est notamment spécialisé dans le jeu en infériorité numérique, et là encore c’est une jolie pioche pour les Knights. Le 3e trio est lui composé de Cody Eakin ainsi que Brendan Leipsic et Alex Tuch. Ces trois-là ont joué ensemble depuis le dixième match de la saison, en ne se quittant qu’en fonction des blessures et absences sur les autres trios.
La stabilité des lignes offensives des @GoldenKnights est impréssionnante ! pic.twitter.com/2XV92HqLW8
— Alex Arnold-Turnani (@Turnani) 28 décembre 2017
Les Golden Knights sont donc maintenant une force qui compte dans la ligue pour cette saison, et s’ils décident de conserver l’équipe sous cette forme à la date limite des transactions, ils sont alors des candidats logiques à une place en série. L’émergence de défenseur comme Colin Miller ou Shea Theodore va également leur permettre de ne pas uniquement compter sur leurs prouesses offensives du moment pour maintenir un niveau de performances élevé.
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