La venue d’Artemi Panarin à Montréal pourrait-elle être envisageable?

Le 20 juillet dernier, l’attaquant Artemi Panarin a lancé un ultimatum à l’organisation des Blue Jackets de Columbus en exigeant que la partie business de son prochain contrat soit réglée avant le 13 septembre prochain. Jusqu’à présent, Jarmo Kekalainen a fait même le voyage en France pour rencontrer Panarin afin de tenter de le convaincre de parapher un pacte à long terme avec son organisation. Le haut dirigeant est revenu bredouille en Amérique du Nord. Selon plusieurs sources médiatiques, les négociations entre le clan Panarin et les Blue Jackets de Columbus seraient très ardues jusqu’à maintenant. À la lueur des informations détenues dans ce dossier, si Panarin ne s’entend pas avec Columbus d’ici la fin des camps d’entraînements, il est fort à parier que ce dernier sera échangé au cours de la saison 2018-2019. Dans le cas contraire, l’ailier pourrait opter pour le marché de l’autonomie dès le premier juillet 2019.

Lors de l’édition 2017-2018, Panarin s’est classé au 20e rang des meilleurs pointeurs de la LNH avec une récolte de 82 points en 81 parties. À sa position, seuls Taylor Hall, Alex Ovechkin, Brad Marchand, Jake Voracek et Johnny Gaudreau ont obtenu davantage de points que ce dernier. Depuis son entrée en scène en LNH, l’ailier gauche de 26 ans cumule près d’un point par rencontre en saison régulière avec 233 points en 243 parties. En séries éliminatoires, Panarin cumule à ce jour 15 points en 17 parties avec Columbus et Chicago. Avec une telle production offensive, le droitier se classe parmi les meilleurs attaquants du circuit Bettman au cours des trois dernières saisons. C’est pourquoi ce dernier souhaite être rémunéré en conséquence. Après avoir empoché un salaire annuel moyen de 6 millions de dollars la saison dernière, le hockeyeur chercherait à obtenir un salaire annuel moyen avoisinant les 11 millions de dollars. Aux dernières nouvelles, Jarmo Kekalainen serait prêt à lui consentir environ 9 millions de dollars américains par année. En demeurant avec Columbus, Panarin pourrait parapher un pacte maximal de huit ans avec cette organisation. En optant pour le marché de l’autonomie en 2019, le russe serait limité à sept saisons.

En 2015, avant de parapher une entente avec les Blackhawks de Chicago, le tricolore était engagé dans la lutte dans l’obtention des services du joueur de petit gabarit. Aux dires de Marc Bergevin, la formation des Canadiens de Montréal a été la première à prendre contact avec ce dernier alors qu’il évoluait en KHL. Ce contact s’est entretenu au fil du temps entre le principal intéressé ainsi que Scott Mellanby. Même qu’à l’époque, Marc Bergevin avait demandé à Andrei Markov et à Sergei Gonchar d’appeler directement Panarin afin de lui parler du Canadien de Montréal. Le 19 avril 2015 fût la dernière rencontre entre la haute direction du tricolore et le clan Panarin. Malgré une offre du tricolore, l’attaquant a accepté moins d’argent afin de rejoindre les Blackhawks de Chicago. Une douzaine d’équipes à l’époque se battaient pour obtenir ses services.

Depuis, la situation a évolué puisque le visage du tricolore a changé quelque peu. Les joueurs en place pourraient-ils favoriser la signature à long terme de Panarin à Montréal? Étant donné que la formation canadienne pourrait octroyer de nombreux dollars à Max Paciorretty qui évolue également à l’aile gauche, Bergevin ferait-il mieux d’investir la somme future destinée à ce dernier dans un joueur ayant trois années en moins? Après tout, la saison la plus productive du numéro 67 en carrière en LNH a été de 67 points. Toutefois, le hockeyeur a atteint la marque des 30 buts et plus à cinq reprises depuis son entrée en scène en LNH. Du côté de Panarin, celui-ci a atteint le plateau à deux reprises en trois saisons en LNH.

Certes, Marc Bergevin connait très bien le potentiel offensif d’Artemi Panarin. Bien que déçu d’avoir vu ce dernier signer avec Chicago en 2015, le haut dirigeant pourrait très bien faire une contre-attaque dans ce dossier si jamais Jarmo Kekalainen n’est pas en mesure de trouver un terrain d’entente. Pourrions-nous assister à une transaction un pour un entre Montréal et Columbus du genre Max Pacioretty contre Artemi Panarin? Après tout, les deux joueurs ne vivent pas une situation idéale avec leur équipe respective en plus d’avoir des statistiques semblables ainsi qu’un contrat venant à échéance au même moment. Il ne faut pas oublier non plus qu’Artemi Panarin peut évoluer au poste de centre.

Selon vous est-ce un scénario envisageable par les deux équipes?