»C’est très frustrant » | Michael McNiven s’ouvre sur son parcours rocambolesque cette saison
L’an dernier, Michael McNiven a connu une bonne saison à Laval en 30 rencontres. Il était même très prêt de surpasser Charlie Lindgren dans la hiérarchie des gardiens de but. Or, l’arrivée de Cayden Primeau venait tout chambouler dans l’organisation. Maintenant, on devait composer avec Lindgren, Primeau et McNiven alors que l’organisation ne compte sur aucune équipe affiliée dans la ECHL. Maintenant que Kinkaid s’aligne à Laval, les choses se corsent encore plus. Il n’est aucunement question d’envoyer Primeau ni Kinkaid dans la ECHL. C’est donc McNiven qui paie de sa propre progression. Pourtant, l’an dernier, le Rocket gérait ses gardiens d’une meilleure façon alors qu’on avait instauré un système à trois gardiens. Comment se fait-il que cette année, ce soit différent ?
Le principal intéressé s’est récemment assis avec Marc Dumont de l’éditorial The Athletic et McNiven en a profité pour se confier sur l’année qu’il connait présentement. Rappelons que le gardien en sera à sa troisième équipe affiliée dans la ECHL, une situation qui est loin d’être optimale pour le gardien de 22 ans. Ressent-il de la frustration par rapport à tout cela ? Un peu, mais le gardien garde un bon moral bien que plusieurs irritants entrent en ligne de cause. Par exemple, lorsqu’il fut rappelé par Laval le 30 décembre dernier, il était avec sa conjointe, qui venait juste de prendre un mois de congé pour le rejoindre à Jacksonville. Donc, le couple a passé sa Veille du jour de l’An assis dans l’aéroport Montréal-Trudeau.
Une bonne attitude malgré la frustration
De ses dires, McNiven ressent qu’il a développé une meilleure attitude avec la saison qu’il connait. L’adaptation est immense pour lui alors qu’il est laissé à lui-même. En guise d’exemple, il explique qu’à Adirondack au moins, il y avait un gym pour l’équipe, à l’inverse de Jacksonville, où il se devait d’aller dans un gym urbain public. Comme McNiven ne peut conduire aux États-Unis, il devait s’organiser pour aller s’entraîner et lorsque »seulement trois joueurs dans l’équipe s’entraînent, c’est difficile d’avoir des lifts. »
Avec tout cela, McNiven ne jouait pas énormément. Le gardien arrive un peu en »outsider » dans les équipes qui daignent l’accueillir et on décide de ne pas enlever du temps de jeux aux deux gardiens réguliers pour faire plaisir à l’organisation du CH. La solution ne se trouve vraisemblablement pas à Laval comme le démontre Dumont dans son papier. La congestion chez les gardiens durent depuis trois ans et cela continue cette saison.
»C’est réellement frustrant. Je veux juste jouer. Pas seulement un match. Depuis les deux dernières années, j’ai toujours été dans un trio de gardiens. Je n’ai jamais vraiment eu de chances de me démarquer. »
C’est qui est d’autant plus frustrant, c’est que depuis son rappel à Laval, rien ne bouge. L’organisation n’a pas encore trouvé de nouvelle place où envoyer McNiven et on n’a même pas daigné l’inviter aux pratiques. Même l’entraîneur des gardiens du Rocket ne savait pas où McNiven s’en allait après que ce dernier lui ait écrit pour obtenir de la glace. Tout ce que le gardien veut, c’est une opportunité. Il est au courant que plusieurs équipes appellent pour s’informer de sa disponibilité, mais McNiven désire vraiment rester dans l’organisation.
L’obtiendra-t-il un jour ? Montréal est-il en train de détruire un bon prospect, une bonne monnaie d’échange, mais surtout, un bon être humain à cause de sa gestion ?
Pour l’intégral de l’entrevue avec Michael McNiven, consultez l’excellente manchette de Marc Dumont:
Michael McNiven is going through an incredibly frustrating situation this season.
He was brutally honest about his standing in the organization, as well as his past, present, and future.
Here's what he had to say: https://t.co/AlMYbRz7iS
— Marc Dumont (@MarcPDumont) January 7, 2020
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