Une stratégie contractuelle qui n’aura pas porté fruit pour Kevin Labanc

Le 8 juillet 2019, les Sharks recevaient les félicitations pour cette signature à rabais. En effet, Kevin Labanc avait apposé son nom au bas d’un contrat d’une saison au coût d’un seul million de dollars, lui qui était joueur autonome avec compensation préalablement. Plusieurs évoquaient des doutes quant à cette stratégie, mais pour les Sharks, c’est une réussite sur toute la ligne.

Si l’aspect financier fut une réussite, sur le plan hockey, c’est une tout autre chose. Les Sharks ne doivent pas être très fiers de l’apport de Labanc sur la patinoire lors de la saison 2019-2020. En 70 matchs, l’ailier a cumulé 33 points, soit 23 de moins qu’à la campagne précédente. Avec ses 56 points en 2018-2019, on s’attendait à ce que Labanc devienne une pièce très importante de l’offensive qui devait composer avec le départ de Joe Pavelski. C’est pourquoi un salaire de 1M$ pour un an devenait littéralement une méga aubaine pour les Sharks. Les théories allaient dans tous les sens, mais la plus probable était la suivante: Labanc a décidé de signer pour moins afin d’aider le club pour ensuite faire sauter la banque à l’été 2020. Cela n’arrivera pas. 1-0 Sharks.

Devant cette baisse d’offensive, Labanc ne touchera probablement pas l’argent qu’il méritait jadis en 2019. En effet, lors de cette période estivale, les salaires octroyés laissaient croire que l’ailier des Sharks pouvait signer pour au moins 3 ou 4M$ annuellement sur un contrat de transition. Les comparatifs allaient en ce sens. À l’heure d’écrire ces lignes, Labanc vaut-il encore ce montant d’argent ? Non, car sa stratégie contractuelle n’a pas fonctionné. Il a possiblement voulu rendre service aux Sharks, mais le club s’est retrouvé dans les bas-fonds cette saison et Labanc n’a pas produit à la hauteur des attentes.

Les Sharks négocieront à la baisse lors des renouvellements de contrat. Labanc pourrait signer pour un an encore, car le doute est probablement installé dans l’esprit des dirigeants à San Jose. On voudra valider de nouveau son potentiel sur une saison avant de lui octroyer un plus long contrat ou d’observer la possibilité de l’échanger.

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