Une poursuite contre les Oilers d’Edmonton

Une histoire qui ne donne pas une très belle image de l’organisation canadienne. En effet, les Oilers d’Edmonton sont la cible d’une poursuite de la part d’un hôtel à Dallas. L’événement serait survenu bien avant les chamboulements de la COVID et bien avant qu’on craigne que certains clubs perdent des sommes incroyables en lien avec la pandémie. Donc l’aspect de manquer de fond en raison de la COVIS ne semble pas être en cause même si on sait tous que la COVID a le dos large.

C’est Rick Westhead qui a publié l’information via son compte Twitter. Le GPIF Crescent Hotel, situé à Dallas, a déposé une poursuite à la suite d’un chèque qui a rebondi après un séjour des Oilers en décembre. La somme de ce chèque serait de 28 000$ et lorsque l’hôtel a voulu l’encaisser, il aurait rebondi. Le chèque sans fond fait en sorte que l’organisation canadienne doit présentement un surplus de 27 000$.

Est-ce que l’équipe a payé son séjour et qu’elle n’a pas assumé les surplus liés à quelconques raisons ? L’organisation s’est défendue en mentionnant que  »comme toute entreprise, la pandémie affecte les finances. » Très surprenant comme réaction alors qu’on confirme, du côté de la poursuite, que les Oilers souhaitent régler le tout en coopération avec l’établissement. Or, remettre la faute sur la COVID alors que l’événement est survenu en décembre, ce n’est pas un peu maladroit ?

Ce genre de poursuite ne fait pas très bien paraître une organisation de la NHL comme celle des Oilers d’Edmonton. Il y a tout de même plusieurs mois qui se sont écoulés entre l’événement et le dépôt des mesures judiciaires.

Ce sera un dossier à suivre.

Oilers SVP Tim Shipton: “We have the same challenges as every business navigating through the … global pandemic.
We are working diligently through our business operations & attending to outstanding issues from the unexpected stoppage of last season."

— Rick Westhead (@rwesthead) November 16, 2020