Taxée, la Suède aura une lourde tâche | Championnat du monde junior
Le tournoi par excellence pour les amateurs de hockey se mettra en branle dans moins d’une semaine. On poursuit donc notre série de textes qui vous présente les formations participantes. La cible d’aujourd’hui : la Suède.
La Suède est l’une des puissances du tournoi depuis au moins 2006. En effet, la dernière fois que les Suédois se sont inclinés dans la phase préliminaire c’est en décembre 2006. Ce sera très difficile de poursuivre cette séquence cette année avec la Russie, les États-Unis et la République tchèque dans leur groupe. De plus, la formation a subi quelques pertes en raison de la COVID.
C’est William Eklund, Albin Grewe, Karl Henriksson, William Wallinder et certains membres du staff, dont l’entraîneur-chef, qui se sont vus refuser l’accès avant même le départ pour le Canada au début du mois de décembre. Ces tests positifs handicapent réellement l’alignement de l’équipe, mais surtout la profondeur. Néanmoins, les joueurs qui ont fait le voyage demeurent intéressants et il ne faut pas les considérer comme vaincu.
La Suède représente toujours une menace à ce tournoi et ce sera encore le cas cette année malgré la situation. On peut commencer par le poste de gardien de but. Le trio à cette position est franchement talentueux pour cette tranche d’âge. Elle comporte deux individus repêchés par des équipes de la LNH et Jesper Wallstedt qui fera possiblement partie du top 15 au prochain repêchage.
Clang évolue dans l’Allsvenskan et affiche quatre victoires et autant de défaites. Toutefois, c’est une moyenne de 1.81 et un pourcentage d’arrêt de 0,939 qui sont le plus impressionnants. Pour ce qui est d’Alnefelt, ça ne se passe pas comme prévu pour lui dans la SHL depuis le début de la saison. C’est quatre victoires et sept défaites à son compteur, en plus d’une moyenne de 3,13 et un pourcentage de 0,901. On ne doit pas oublier qu’il joue pour l’avant-dernière équipe de cette ligue, donc le gardien n’a pas tout le soutien nécessaire. Pour le jeune non repêché et jouant dans la SHL : six victoires, trois défaites, 2,06 de moyenne et 0,920 de pourcentage d’arrêt. On comprend bien pourquoi il est vu comme un espoir de premier plan. Je ne sais pas qui jouera plus entre les trois, mais chacun pourra prendre le relai.
En défensive, j’aurais réellement aimé voir Simon Edvinsson qui est éligible au prochain repêchage, mais il a été coupé. Tobias Bjornfot, Victor Soderstrom et Philip Broberg devraient tous jouer un rôle de premier ordre cette année. Toutefois, aucun ne connait de moments glorieux en Europe depuis le début de l’année. Ainsi, ce sera à l’attaque de prendre les bouchées doubles.
Pour les attaquants, je m’attends à voir Alexander Holtz et Lucas Raymond parmi les avants les plus productifs de l’évènement. Ce sont deux hauts choix de première ronde en 2020 et connaissent de bons moments en SHL. Eklund aurait été intéressant à voir aller dans le top 6, mais ce n’est que partie remise. Si j’avais à identifier quelques cartes cachées, je dirais que Oskar Olausson, Theodor Niederbach et Simon Holmstrom. Bref, on peut avancer plusieurs noms, car malgré les pertes leur attaque sera fort dangereuse.
Je ne m’attends pas à ce que la Suède atteigne le poduim cette année. Ils seront difficiles à battre, mais il y a au moins trois autres formations que je place au-dessus d’eux pour les trois premières places : le Canada, les États-Unis et la Russie.
Voici la formation de 25 joueurs tels qu’affichés sur eliteprospects.
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