La fin des fameuses rumeurs de transaction ?
Il y a un débat qui fait rage dans la NHL présentement et c’est le concept de «soft tampering». Que veut dire cette appellation ? Une forme de maraudage, mais tout en douceur ! Disons-le ainsi. Mais cette pratique dénoncée par plusieurs dirigeants ouvre le débat sur la pertinence des fameuses rumeurs de transaction dans la NHL.
Récemment, Elliotte Friedman discutait sur son podcast que le maraudage était à l’agenda des rencontres entre les Gouverneurs. On veut serrer la vis entourant le marché des joueurs autonomes l’été alors que plusieurs joueurs signent des contrats avant l’ouverture officielle du marché. Pierre McGuire l’expliquait très bien dans un podcast: «le maraudage, c’est quand un DG maraude autour de l’agent ou d’un joueur sous contrat avec une autre équipe.» Lorsque certains DG font sciemment fuiter de l’information via des journalistes, est-ce du maraudage ? Dans le dossier de Jacob Trouba, l’organisation des Rangers a été accusée d’avoir fait du «soft tampering», une forme de maraudage très subtile.
En effet, Michael Andlauer, propriétaire des Senators d’Ottawa, a accusé son homologue Chris Drury de maraudage après que Larry Brooks, journaliste pour le NY Post, ait publié une rumeur à l’effet que les Rangers visaient Brady Tkachuk chez les Sens comme cible principale parmi toutes les discussions impliquant Jacob Trouba.
Dans un segment sur Tellement Hockey, podcast de Radio-Canada, Martin Leclerc mentionnait que Larry Brooks et Chris Drury entretiennent une relation très proche et que selon lui, c’est clairement du coulage d’informations qui s’est passé. On a voulu mettre la pression, mais aussi jouer dans la tête de Brady Tkachuk, advenant un potentiel divorce entre lui et les Sens.
Et pour finir, lors de la plus récente réunion des Gouverneurs de la NHL, on a statué qu’il n’y a pas eu de «soft tampering» dans le dossier de Jacob Trouba et que le dossier est clos.
La fin des rumeurs de transaction ?
Ça s’est clairement déjà fait et avec la décision de la NHL comme quoi faire fuiter de l’information aux journalistes ne constitue en rien du maraudage, ça se fera encore ! Toute cette situation en a froissé plus d’un, à commencer par Michael Andlauer. Ce dernier a dû s’entretenir avec Brady Tkachuk pour confirmer que l’organisation n’avait pas l’intention de l’échanger.
Cette forme de «soft tampering» pourrait-elle en venir, un jour, à ce qu’on interdise la diffusion de rumeurs d’échange dans la NHL ? Actuellement, ce n’est pas compliqué dans le monde du hockey. Darren Dreger, Elliotte Friedman, Pierre LeBrun et Frank Seravalli sortent des transactions en premier parce qu’ils sont branchés sur le cable principal des équipes menant à la NHL pour l’officialisation des transactions. C’est ce qui leur permet de sortir les transactions en premier. Ils ont des sources également et très fréquemment, ils partagent leur information aux lecteurs et auditeurs.
Même les meilleurs ne sont pas à l’abri de coulage d’informations. Ça a toujours été comme cela dans la NHL. Mais les rumeurs vendent. Les rumeurs dans la NHL est un concept apprécié et détesté des partisans, mais c’est ce qui vend le plus dans les différents médiums de communication.
La situation impliquant Brady Tkachuk est bien dommage, mais rien ne changera à mon avis. D’ici-là, on doit appeler à la prudence. Récemment dans le TSLH Podcast, on nous faisait part que des rumeurs indiquaient que Dylan Larkin et JT Miller avaient demandé des transactions. Or, l’information venait d’un autre podcast qui partageait ces rumeurs qui, elles, avaient déjà été démenties. En fait, ce sont des faux comptes qui ont créé ces rumeurs pour ensuite voir plusieurs personnes les partager. Soyez prudents avec les rumeurs ! Validez vos sources !
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