Rocket de Laval | Un premier week-end dans les livres
Le Rocket de Laval rentre à la maison après avoir disputé quatre matchs, dont deux matchs préparatoires, sur les patinoires adverses. La troupe de Pascal Vincent retrouvera ses partisans vendredi soir, à la Place Bell, dans un match d’ouverture qui s’annonce émotif pour tous, y compris le nouveau pilote de la formation lavalloise. Dans les prochaines lignes, il sera question d’un survol de ce premier week-end d’action du côté de Providence et Springfield, ainsi que des réactions d’après-match de Pascal Vincent, Filip Mesar et Logan Mailloux.
La meilleure unité
La saison n’est jeune que de deux matchs, mais forcé d’admettre que la combinaison formée par Jared Davidson, Owen Beck et Filip Mesar est celle qui se distingue le plus sur la glace, au grand plaisir de Pascal Vincent. Les trois joueurs repêchés à Montréal en 2022 (1er, 2e et 5e tour) ont amassé un total de 2 buts et 5 mentions d’aide lors du premier week-end d’action de l’équipe sur la route.
« C’est gros, ce sont les plus jeunes et ils trouvent une façon d’être productif. Je ne parle pas seulement de l’offensive, mais en jouant de la bonne façon des deux côtés de la rondelle. Je les sens confiants, ils sont forts sur la rondelle, je sens qu’ils se supportent bien entre eux aussi. Nous allons faire attention à cette ligne-là parce que j’aime vraiment ce que je vois d’eux et comment ils jouent ensemble en ce moment. » -Pascal Vincent, au sujet du trio pivoté par Owen Beck.
« Je me sens vraiment bien avec eux. Nous avons réalisé de bons jeux, nous aurions pu récolter quelques buts de plus. Ça viendra avec les détails, nous avons pratiqué un bon échec avant, nous avons joué de façon solide et créée de bonnes chances de marquer. J’aime beaucoup jouer avec eux, ça se passe bien jusqu’à présent. » -Filip Mesar
On en veut plus
Si la combinaison d’Owen Beck s’avère payante et encourageante pour Pascal Vincent, les choses sont un peu moins encourageantes du côté de la première unité d’attaque formée par Sean Farrell, Brandon Gignac et Joshua Roy. Les trois hommes ont été blanchis de la feuille de pointage lors des deux premiers matchs et seul Sean Farrell s’est franchement présenté dans l’enclave pour menacer le filet de Brandon Bussi face aux Bruins, match où l’unité d’attaque en question a récolté 12 tirs au filet.
« On va regarder ça, c’est les deux premiers matchs. On est loin de peser sur le bouton panique, loin de là. Ils ont connu un très bon match hier, et aujourd’hui, pour l’ensemble de l’équipe ç’a été un peu plus difficile. On va étudier nos deux matchs et on va voir si on fait des ajustements. » -Pascal Vincent
L’équipe d’abord pour Logan Mailloux
Retranché par le Canadien de Montréal tout juste avant le début de la saison, Logan Mailloux a démontré un bel aplomb offensivement face aux Bruins, vendredi soir. J’ai particulièrement aimé sa réaction d’après-match, où le jeune arrière de 21 ans s’est dit tout d’abord satisfait de la victoire. Mailloux a été le deuxième défenseur le plus utilisé à Providence, derrière Tyler Wotherspoon, avec un temps de glace de 22m20s. Le grand droitier a amassé 2 buts et 2 mentions d’aide vendredi, mais c’est de sa maturité qu’il était question après le match. En effet, lorsqu’un journaliste a abordé son match comme étant son meilleur match en carrière, offensivement parlant, Mailloux est demeuré avare d’élaboration spontanée, ce qui détonne avec son attitude charismatique habituelle.
« Ça fait du bien… mais ça fait du bien de gagner, aussi. » -Logan Mailloux
Le baptême de Connor Hughes
Samedi soir, le gardien de but de 28 ans Connor Hughes était d’office pour son premier match professionnel en carrière de ce côté-ci de l’Atlantique. Le jeune vétéran a bien fait dans la défaite et a démontré une bonne capacité d’adaptation au jeu nord-américain, soit au niveau de la rapidité d’exécution. Hughes a été en mesure de fermer la porte à maintes reprises dans des contextes plutôt chaotiques défensivement.
« Il a été très bon aujourd’hui. Il a réussi plusieurs gros arrêts pour nous, on doit l’aider davantage. Ça n’a pas été un match facile pour lui, mais il a été très bon. » -Filip Mesar
Une grande maturité
Pascal Vincent n’est pas né de la dernière neige, disons-le ainsi. L’entraîneur d’expérience a goûté, lui aussi, à son rêve dans la LNH l’an dernier. Ce dernier reconnait une certaine maturité chez les jeunes joueurs retranchés à la toute fin du camp du Canadien (Jakub Dobes, Joshua Roy, Logan Mailloux et Adam Engstrom). Vincent s’est montré confiant envers le groupe qu’il a sous la main, les jeunes et les moins jeunes.
« Les joueurs qui sont descendus du Canadien sont tous déçus. Comme je leur ai dit, vous avez le droit d’être déçu, on va passer la journée d’aujourd’hui. La journée où c’est arrivé, soyez déçu et vivez ces émotions-là, mais demain on recommence à travailler. J’ai vu des gars qui avaient beaucoup de maturité, le groupe qu’on a ici est très inclusif, le groupe de leadership fait un travail extraordinaire jusqu’à présent. Ils les ont accueillis à bras ouverts. »
Quelques jours avant de grandes émotions
Le Rocket sera de retour à l’action vendredi soir, à la Place Bell, pour sa soirée d’ouverture à domicile. Il s’agira d’une soirée assurément chargée émotionnellement pour Pascal Vincent, qui dirigera son premier match derrière le banc de l’équipe dans son patelin. J’ai questionné le principal intéressé au sujet des prochains jours en termes de préparation.
« (sourire) Oui, on a hâte au match d’ouverture. Là, on retourne à Laval, on va arriver en plein milieu de la nuit, ça va être une journée de congé pour les joueurs. Personnellement, ça va nous donner (les entraîneurs) une journée pour récupérer. À partir de ça, on va avoir une journée de développement et le reste de la semaine on va se préparer pour les deux matchs à la maison. On est vraiment excité de jouer à la maison, personnellement, je vais avoir beaucoup de gens qui vont être au match. J’ai vraiment hâte. » -Pascal Vincent
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