Andreas Straka: l’homme à tout faire des Remparts de Québec – Repêchage 2025 NHL
La saison des Remparts de Québec sera lancée ce vendredi 20h du côté du Centre Vidéotron contre les Saguenéens de Chicoutimi. Pour l’occasion, les partisans des Remparts auront l’occasion de voir en action le premier choix de l’organisation au repêchage «import» de la CHL, Andreas Straka.
Les Remparts entrent dans une phase de reconstruction et les deux acteurs principaux pour le moment seront Maddox Dagenais (2026) et Andreas Straka (2025). Ce dernier arborait les couleurs de la Slovaquie au plus récent tournoi Hlinka-Gretzky. L’attaquant a connu un bon tournoi dans l’ensemble sans pour autant être le plus productif. C’est ce qui demeure intéressant dans le profil de Straka: sa polyvalence. Au tournoi Hlinka-Gretzky, il a conclu la compétition avec une production de quatre points (1b-3p). En match hors-concours contre les Nations un peu plus faibles, il s’est éclaté un peu plus offensivement. Voici d’ailleurs sa production lors des compétitions estivales à l’international:
Un «couteau-suisse» slovaque !
Ce qui ressort beaucoup dans le jeu de Straka, c’est son efficacité dans plusieurs facettes du jeu ainsi que son intensité. L’attaquant peut jouer tant au centre qu’à l’aile et cette polyvalence lui permet de remplir plusieurs rôles dans un alignement. On peut jongler avec du premier jusqu’au 4e trio et c’est ce qu’on a pu constater dans son utilisation dans les matchs préparatoires des Remparts. Ceci étant dit, on semble pencher plus vers une utilisation à l’aile selon ce qu’on a vu dans le calendrier pré-saison.
Andreas Straka, en plus de nager entre le centre et l’aile asse aisément, joue dans de multiples situations. Avec la Slovaquie, il occupait un rôle devant le filet en avantage numérique. Excellent pour récupérer les rebonds, il était aussi en mesure d’imposer sa présence entre les défenseurs et se démarquait bien en option de passe. C’est un joueur que tu peux aussi placer sur son côté fort puisqu’il possède un bon tir. Toujours au niveau des unités spéciales, Andreas Straka possède le talent pour jouer en désavantage numérique. Il cible bien ses zones de responsabilités dans sa zone et c’est un joueur qui travaille fort pour récupérer des rondelles.
Travailleur acharné
Durant le tournoi Hlinka-Gretzky, l’un des aspects qui m’a plu chez Straka fut sa combativité en fond de territoire ennemi. Très souvent, le Slovaque se pointait en échec-avant pour lutter pour la possession le long de la rampe. Son acharnement lui permettait souvent de sortir avec la rondelle. Andreas Straka se sert très bien de son corps pour créer une séparation entre l’adversaire et la rondelle. De plus, c’est un joueur qui ne lâche pas. Même s’il perd la bataille pour la rondelle, il va poursuivre son opposant pour appliquer encore de la pression. Une éthique de travail qui risque grandement de plaire à son entraîneur Eric Veilleux.
En Slovaquie, Straka jouait constamment dans une tranche d’âge supérieure. À 16 ans, il évoluait dans le U20 majoritairement en plus d’avoir joué dans la ligue professionnelle division 2 de la Slovaquie l’an dernier avec l’équipe U18. Physiquement, Straka n’a aucun problème à s’imposer dans de telles conditions. C’est un joueur qui ne se gêne pas pour donner des coups d’épaule.
Est-il un grand producteur de points à projeter dans l’alignement des Remparts ? Je pense que Maddox Dagenais a peut-être plus ce profil. Dans le cas de Straka, on parle d’un excellent joueur bon sur 200 pieds capable d’imposer une présence physique et d’appliquer un échec-avant tenace et constant. Il vient d’avoir 17 ans en juillet et il mesure déjà 6’1. Il possède le gabarit pour s’imposer rapidement dans la LHJMQ, mais il ne faut pas sous-estimer sa capacité à marquer des buts. Autour du filet, il peut s’avérer très bon pour enfiler l’aiguille. Voici d’ailleurs tous ses buts de l’an dernier, toutes ligues confondues.
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