Bilan sur les meilleurs espoirs du programme de développement américain
Depuis septembre, je partage des rapports hebdomadaires sur la production offensive des espoirs éligibles au repêchage 2024 de la LNH. Faisant un roulement entre le Canada, les États-Unis, le duo Finlande-Suède, ainsi que la Russie et les autres pays d’Europe, j’ai essayé de vous tenir à jour sur les performances des jeunes aux quatre coins du globe. Maintenant qu’on aborde le dernier droit de la saison, concentrons-nous sur les prospects les plus connus du programme américain.
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On ne peut pas dire que Cole Eiserman (60 pts en 37 matchs) laisse les observateurs indifférents cette saison. Vu comme un candidat au premier rang avec Macklin Celebrini dans les années passées, l’habile marqueur a perdu des plumes cette saison. Qu’est-ce qu’on lui reproche ? Tout sauf sa capacité à marquer des buts. Est-ce que les critiques sont justifiées ? Dans une certaine mesure oui, car le jeune n’a pas l’impact qu’on voudrait sans la rondelle et il ne crée pas autant d’offensive qu’il ne le pourrait. Néanmoins, il y a beaucoup d’exagération et c’est devenu un concours de qui l’a le plus bas dans sa liste.
On ne peut nier sa capacité à marquer des buts et le fait que le programme de développement américain n’est pas aussi talentueux que les années passées. Est-ce qu’il va glisser énormément au repêchage ou une équipe lui donnera sa chance tôt ? Je n’en ai aucune idée, mais le jeune devra trouver une façon de diversifier son jeu d’ici le U18 d’avril. Il n’a peut-être jamais eu à le faire dans le junior et c’est ce qui l’affecte. En revanche, ça fait partie de la pression reliée au sport. Il se doit de la gérer de la bonne façon.
Teddy Stiga (49 pts en 41 matchs) est l’un des attaquants qui ressortent le plus cette année pour le programme de développement américain. Son rôle est de créer du chaos et d’amener le jeu au filet. Ce n’est pas le plus gros, mais il est loin de jouer petit. C’est une peste qui dérange et qui est autant capable de capitaliser près du filet que d’exploiter les carences défensives de l’adversaire. Si vous êtes un partisan des Canadiens, vous pouvez prendre note que c’est un espoir qui a été entraîné par Kent Hughes dans son adolescence.
Même s’il n’est pas le plus talentueux, Kamil Bednarik (43 en 41 matchs) a beaucoup d’aspects qui peuvent intéresser les recruteurs. C’est un centre responsable qui joue un style très professionnel. Il est aussi capable de créer de l’offensive avec n’importe quel coéquipier, mais je ne dirais pas que c’est un joueur qui va être un pilier à l’attaque chez les professionnels. Ça devrait être un élément de profondeur qui évolue dans toutes les situations tout en pouvant produire quelque peu. Je le vois sortir en deuxième ou troisième ronde. Son patin est possiblement son plus grand défaut, mais ça ne lui nuit pas à l’heure actuelle. Son sens de l’anticipation compense parfaitement.
Cole Hutson (37 pts en 41 matchs) n’est pas difficile à remarquer sur la glace. C’est une copie presque identique à Lane Hutson des Canadiens de Montréal. C’est un meilleur patineur que son frère et possiblement un gars plus physique, mais globalement, c’est le même type d’arrière. Le gaucher est un excellent fabricant de jeu qui adore contrôler la rondelle en transition ainsi qu’en offensive. L’espoir est un manieur de rondelle hors pair qui a eu de la difficulté à démarrer sa saison, mais qui s’est bien repris depuis novembre. Son gabarit va toujours lui nuire. Néanmoins, il est combatif et n’hésite devant personne.
On peut aussi noter la présence de Brodie Ziemer (42 pts en 41 matchs), Christian Humphreys (40 pts en 35 matchs) et Max Plante (38 pts en 31 matchs) au sein du programme de développement américain.
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