Brady Burns, un secret bien gardé des Sea Dogs | Sous le radar
Sous estimé
Les Sea Dogs, au grand dam de certains, réussissent toujours à sortir des lapins de leur chapeau année après année. Que ce soit au repêchage, au niveau des transactions ou pour convaincre des joueurs récalcitrant à la LHJMQ, la formation de Saint John se retrouve la plupart du temps du côté des gagnants. Sacrée 3 fois champion du circuit Courteau dans la dernière décennie, dont la plus récente en 2016-2017, l’organisation est depuis trois ans en reconstruction. Tranquillement, mais sûrement, leur alignement se garnit de petits joyaux comme Jérémie Poirier et William Villeneuve (vous pouvez consulter leur profil ci-dessous). Toutefois, on oublie souvent un joueur originaire de la Nouvelle-Écosse, Brady Burns, qui est éligible au prochain repêchage. Ce petit attaquant de 5 pieds et 10 pouces pèse 161 livres. Pour le moment, son poids n’est pas un problème, car il se débrouille très bien offensivement.
C’est un joueur qui donne tout en attaque. Capable de transporter la rondelle d’un bout à l’autre de la glace, il garde toujours un rythme élevé. Dans le territoire ennemi, tout va bien pour lui. On le voit efficace dans la création de jeux pour ses coéquipiers (surtout en situation de relance), mais également dans la finition. J’adore sa capacité à se faire oublier pour un tir sur réception, mais ce qui m’impressionne le plus est ses prouesses avec la rondelle. Ce n’est pas le manieur de rondelle le plus vif, mais ses feintes sont très efficaces. Ce n’est pas rare de le voir déculotter un défenseur quand ce dernier tente de jouer la rondelle au lieu de l’homme. En avantage numérique, Burns laisse souvent ses coéquipiers se charger de diriger le jeu, mais il est aussi capable de le faire. Toutefois, je ne crois pas qu’il sera capable d’être un meneur de jeu sur les deux premiers trios dans la LNH, mais ce n’est pas impossible qu’il puisse créer de l’offensive dans un rôle de profondeur.
Des défauts évidents, mais qui se corrigent
En raison de son gabarit, ce n’est pas un joueur qui est très fort. Il adore jouer dans le trafic, mais surtout de façon spontanée pour profiter d’une faille. Ce ne sera jamais une brute dans le corps à corps, mais si Burns travaille bien, ce serait possible pour lui d’y évoluer. Malheureusement, on aime qu’un petit attaquant ait une bonne vitesse, mais ce n’est pas le cas de Burns ici. Il manque d’explosion et de vitesse maximale. Ça se travaille assez bien avec un programme bien ciblé, mais j’aimerais aussi qu’il gagne de la rapidité dans l’élan de son lancer et dans la vitesse dont il bouge ses mains en contrôlant le disque. Je suis peut-être un peu pointilleux pour ce côté, mais dans la LNH, si le gaucher veut déjouer ses couvreurs, va falloir que son jeu en général soit plus rapide.
La journée du repêchage
Bref, Brady Burns est un beau risque à prendre en fin de repêchage lorsque votre organisation possède plusieurs choix au repêchage ou beaucoup de joueurs à gros gabarit dans sa banque d’espoirs. Son potentiel offensif est très intéressant et je crois qu’on verra un bon dans sa production dès l’an prochain. C’est l’un des jeunes joueurs du repêchage, alors ça pourra attirer des équipes. Pour le CH, oui, c’est une option loin dans le repêchage, mais leur banque manque de gros joueur, alors je doute de leur réel intérêt.
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