Danny Nelson, les fleurs ou le pot?
Le nom de Danny Nelson se trouvait autour du 20eme rang de ma liste préliminaire avant la récente saison. Si son étoile a perdu de son lustre, il demeure tout de même un espoir très intéressant en vue du prochain repêchage. Il a connu une saison en dent de scie du point de vue de l’offensive, malgré son jumelage à l’espoir de haut niveau Oliver Moore, mais il a été capable de me réconcilier avec son potentiel dans la dernière portion de la saison ainsi que pendant le tournoi des moins de 18 ans. J’ai retrouvé l’espoir qui s’était amenuisé, sans pour autant dissiper les doutes et lui redonner un rang aussi élevé qu’en septembre.
Nelson est un fluide patineur de grande stature qui sait se positionner aux bons endroits. Il est très intelligent et ses lectures de jeux sont excellentes. J’ai mentionné à plusieurs reprises que je crois que la chimie avec Moore ne s’est tout simplement pas installée pendant la saison et que c’est l’une des raisons qui a expliqué son manque de production. Il me laissait pourtant croire à un potentiel élevé la saison dernière de ce côté. J’aime beaucoup la façon qu’il a de choisir ses lignes de progression à travers la défense adverse, même s’il doit e trouver des façons de mieux exploiter cet avantage.
Son tir est foudroyant, mais il ne l’utilise pas assez. Il est difficile pour moi de comprendre s’il manquait de confiance en ses moyens cette année et qu’il tente trop de refiler la rondelle vers Moore, mais il n’a clairement pas été l’ombre de lui-même pour la majorité du calendrier. Il est un habile passeur et il voit bien l’espace pour repérer ses coéquipiers autour de lui. Sans être un spécialiste des coups d’éclat, il est vraiment efficace. Malgré la permutation avec Moore du centre vers l’aile, je crois que le jeune a tous les outils nécessaires pour évoluer en tant que centre au prochain niveau.
Dans son territoire, il aurait facilement pu se retrouver dans le top 5 des meilleurs attaquants défensifs de mon côté. Il est vraiment excellent et polyvalent. Tant à 5 contre 5 contre les meilleurs éléments adverses que lorsqu’il doit défendre avec un homme en moins, Nelson trouve toujours des manières de contrer ses opposants grâce à un positionnement quasi parfait, une anticipation élevée et un bâton efficace. Il faut certainement tenir compte du fait que l’espoir du programme est l’un des plus jeunes joueurs disponibles en vue du prochain encan, lui qui ne soufflera ses 18 bougies qu’au début du mois d’août.
J’ai encore mes doutes et mes craintes quant à l’offensive que le jeune pourrait amener au prochain niveau, mais sa polyvalence et son intelligence me laissent croire à un haut pourcentage de se tailler une place dans la LNH. Je ne peux pas mettre de côté ce qu’il m’a montré en 2022 et son très jeune âge doit être pris en considération dans l’équation. C’est un cheval sur qui je serais prêt à miser, sans pour autant y mettre tout mon argent. Comme le mentionnait mon collègue Math pendant le war room, Nelson évoluait en tant que défenseur il y a à peine 3 ans, donc laissons la chance au coureur.
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