Filip Eriksson des Canadiens est en audition pour une place en SHL
Alors que le hockey est encore au neutre en Amérique du Nord, nous commençons à voir l’Europe s’activer. En effet, dans plusieurs pays, les matchs présaisons sont débutés ce qui fait que nous pouvons voir plusieurs espoirs des Canadiens de Montréal en action. Ce texte représente le deuxième d’une série de courts résumés de ce que j’ai noté dans les derniers jours en regardant certains jeunes européens de l’organigramme du CH. La quatrième cible est Filip Eriksson.
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Pour le moment, le nombre de matchs écoutés par espoir n’est pas élevé. Je voulais tout de même faire des rapports d’observation de ces espoirs, car il n’y a pas énormément de nouvelles ces temps-ci dans le hockey.
Cette série de textes n’implique pas nécessairement de prospect de premier ordre dans la relève des Canadiens de Montréal, mais je ne peux écarter la possibilité que ces jeunes aillent la chance de faire le club un jour. On ne sait jamais si la progression d’un joueur sera exponentielle ou non. De plus, connaître le niveau de jeu des éléments de profondeur de la relève du CH est important à mes yeux si nous voulons informer les lecteurs le plus possible sur le futur de l’organisation.
Filip Eriksson
Je n’ai absolument aucune attente envers Filip Eriksson à l’heure actuelle. Après une saison où le jeune a été blessé pendant plusieurs mois, c’est difficile de vraiment fixer des objectifs clairs pour lui sauf le fait de jouer au hockey dans un niveau respectable. Lorsque j’ai fait son profil après le repêchage, j’ai reconnu plusieurs de ses qualités au niveau du patin et du positionnement sur la patinoire, mais le manque de force physique à un contre un et pour s’élancer au filet m’ont refroidi.
Les matchs présaisons représentent donc un bon moyen de me faire une tête sur ce qu’il pourrait nous offrir cette saison comme niveau de jeu. Heureusement, son équipe tente sa chance avec lui dans la SHL pour voir s’il peut capable de tenir son bout. Jusqu’ici, ça semble le cas dans ce que j’ai visionné de lui.
Je ne mentirai pas, le patin de Filip Eriksson et son aisance à prendre les bonnes décisions dans les trois zones l’aident énormément. C’est un attaquant qui voit très bien ce qui se déroule sur la surface glacée et qui agit bien en conséquence. Ça m’indique donc un « QI » hockey développé qui peut parfois mener à une progression intéressante. Néanmoins, son manque de force physique est assez nuisible.
Le jeune essaie de compenser avec de la fougue quand il aborde ses batailles à un contre un, mais souvent, la défaite vient rapidement sans que l’adversaire n’ait eu à s’époumoner. Filip Eriksson doit changer sa façon de récupérer les rondelles ou ses affrontements au corps à corps. Ce ne sera jamais un élément physique. Ce qui le démarque se retrouve entre les deux oreilles et au niveau des pieds. Il doit être plus intelligent que le gars devant lui. L’intensité va aider, assurément, mais elle doit être mieux dirigée.
Il doit baisser son centre de gravité pour absorber les contacts et neutraliser l’opposant le plus possible avec son bâton. Il y a plusieurs joueurs de la LNH qui sont capables de le faire, alors je ne vois pas pourquoi Filip Eriksson ne pourrait pas. Il y a évidemment plusieurs autres aspects qu’on pourrait aborder pour améliorer son approche avec la robustesse, mais ça doit passer, tout d’abord, par une prise de masse.
En possession de la rondelle, j’ai trouvé que l’espoir se débrouillait vraiment bien pour un joueur n’ayant joué qu’une vingtaine de matchs l’an passé. Le gaucher a fait plusieurs jeux créatifs en offensive avec des passes transversales et des mouvements de rondelles rapides avec ses coéquipiers. Malheureusement, ça n’a pas été concluant sur la feuille de pointage, mais ce n’est pas l’important pour le moment. Le kid doit seulement nous prouver qu’il peut jouer à ce niveau pour se tailler un poste ou se mériter un rappel en cours de calendrier.
L’ailier qui est plus un centre à l’origine a également évolué sur le désavantage numérique et on ne peut qu’apprécier son apport à ce niveau. J’ai bien apprécié le territoire qu’il peut couvrir avec sa mobilité et je suis certain que ses entraîneurs ont pris des notes sur son rendement. On ne s’emballera pas en l’identifiant comme un vol, mais je vais le garder à l’œil toute la saison pour essayer de le projeter de la façon la plus juste possible avec le CH. Il y a plus de chances qu’il ne fasse pas le grand club que le contraire à moyen terme, mais ça ne veut pas dire qu’il ne mérite pas un coup d’œil, surtout en SHL.
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