Owen Beck | En attendant le hockey professionnel
Avec nos listes préliminaires du repêchage 2024 qui sont maintenant publiées, nous faisant un tour d’horizon des espoirs des Canadiens de Montréal. Vous allez donc voir une série de textes abordant certains prospects et leurs performances depuis le début de leur saison respective. Nous poursuivons avec Owen Beck qui évolue dans la OHL.
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Ce n’est un secret pour personne, Owen Beck pratique un style professionnel. Dès son année de repêchage, la majorité des observateurs s’entendaient pour dire que c’était l’un des espoirs les plus complets de sa cohorte. Maintenant à 19 ans (20 ans en février prochain), le prospect des Canadiens de Montréal attend impatiemment le moment où il pourra fouler les patinoires professionnelles du hockey nord-américain.
Le centre a quelques devoirs à faire dans la OHL et la saison 2023-2024 lui sert expressément à ça. Ainsi, on le voit énormément travailler sur son jeu physique, son tir et sa créativité en possession du disque. Le jeune se doit de prendre du galon dans ces aspects pour espérer un rôle plus important que celui de 3e centre dans la LNH.
Pour le moment, je crois qu’il y parvient. Néanmoins, je ne pense pas qu’on doive s’attendre à un centre de premier ordre. Outre le fait qu’il n’y a pas vraiment de place dans l’échiquier pour un centre top 6 à moyen terme, le talent offensif de l’espoir semble limité. Ce dernier réussit à dominer dans le junior, mais c’est principalement en raison de son éthique de travail et de sa compréhension du jeu. Quand il va tomber contre les meilleurs au monde, il aura sa place, mais cette dernière ne sera probablement pas dans le top 6 (à mon avis).
Dans les deux dernières saisons, le jeune a connu des périodes à vide qu’il a su surmonter avec les Petes de Peterborough. C’est de bon augure que le droitier aille connu ces moments difficiles dans le junior. Ça nous a permis d’en connaître un peu plus sur son caractère. Ses moments avec les Canadiens l’an dernier et au cours des camps d’entrainement nous ont aussi renseigné sur plusieurs aspects qui le rendent facilement transposable à la LNH.
Cette année, Owen Beck est plus rapide, fort et dégourdi que par le passé. J’ai apprécié énormément son apport dans les matchs que j’ai observés. Néanmoins, au sein des Petes, le jeune a commencé à prendre des raccourcis pour favoriser l’aspect offensif. Que ce soit en relance ou en offensive, l’espoir trichait un peu plus qu’avant. On le voyait s’élancer vers l’attaque beaucoup plus rapidement en espérant qu’un coéquipier lui fasse une passe. Ça créait des surnombres chez l’adversaire assez souvent, mais j’ai aussi vu des occasions où l’ennemi en profitait pour créer des revirements.
Avec Saginaw, l’offensive est davantage prisée que chez les Petes. On y pratique un style qui favorise la prise de risques et la création d’attaque à partir de sa propre zone. Je dois dire que ça aide énormément Owen Beck dans sa progression en le supportant dans ses décisions. Le jeune conserve le disque plus longtemps et ose un peu plus en zone offensive. L’espoir utilise beaucoup plus son tir sec et rapide. Ça se faisait aussi avec les Petes, mais de la périphérie. Avec ses nouveaux coéquipiers, l’enclave est un terrain un peu plus familier.
Je suis content que ses mauvais plis disparaissent dans sa nouvelle formation. Je ne m’inquiétais pas trop, car je sais pertinemment que ce sont des choix qu’il faisait pour montrer que son talent est plus polyvalent qu’on pensait. En revanche, ça demeure des questions légitimes qui ne seront répondues que l’an prochain au camp d’entraînement.
Est-ce que le premier choix de la deuxième ronde de 2022 évoluera avec le Rocket ou les Canadiens l’an prochain? Personnellement, je ne voix pas qui pourrait l’empêcher de jouer un rôle sur la 4e pour commencer l’année (centre ou aile). Surtout si Kent Hughes se départit de quelques vétérans. Mais bon, nous verrons. Il reste beaucoup de temps avant septembre 2024.
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