Rapport d’observation | Quand Jan Mysak vole la vedette à Oliver Kapanen
Le tournoi international des Quatre Nations (U20) est un évènement permettant à la République tchèque, la Finlande, la Russie et la Suède de se préparer pour le Championnat mondial des moins de 20 ans au début de l’hiver. Maintenant terminé, on pouvait y voir plusieurs espoirs en compétition et c’était parfait pour voir leur progression. C’était le cas de Jan Mysak et d’Oliver Kapanen des Canadiens de Montréal.
J’ai donc visionné toutes les rencontres de ces deux prospects et je voulais vous partager mon sentiment par rapport à leur performance respective. Il y a aussi d’autres jeunes que j’ai remarqués et qui sont éligibles au draft 2022, mais eux, j’en discuterai dans un autre texte.
Un an plus vieux que son futur coéquipier, Jan Mysak a beaucoup plus ressorti que Kapanen. Ceci est vrai sur la feuille de pointage, mais aussi dans les autres aspects du jeu. En jouant principalement à l’aile, le Tchèque a cumulé en trois rencontres (selon InStat Hockey) :
1 but et 3 passes (+1);
+ de 17 min de temps de jeu moyen;
10:05 sur l’avantage numérique;
7:38 sur le désavantage numérique;
8 tirs;
3 mises en échec.
Jan Mysak a été utilisé à toutes les sauces et on a revu le joueur qu’on avait aperçu dans l’OHL avec les Bulldogs. Le gaucher a été impliqué et semblait à son aise sur la patinoire. Je dois dire que je suis très content d’avoir vu cela. Je trouve même que le jeune utilisait mieux ses coéquipiers que lors de son temps avec Hamilton. Avec eux, il avait une petite tendance à tout faire tout seul. Ici, ce n’était pas le cas.
Toutefois, l’espoir des Canadiens va devoir démontrer plus de dynamisme sur la glace cette saison. Ce n’est pas le meilleur patineur et je crois qu’il a pris un peu de poids. Ainsi, ses mouvements m’apparaissent un peu lents. C’est possiblement moi qui suis trop pointilleux, car j’adore ce joueur depuis son année de repêchage. Néanmoins, pour le hockey professionnel nord-américain, c’est le point le plus important à améliorer. J’espère également le voir un peu plus lancer au filet, car c’est un excellent marqueur.
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Pour ce qui est d’Oliver Kapanen, je n’ai pas été un fan de ses trois rencontres. Il n’a pas été inutile, loin de là, mais il doit absolument être un facteur plus important que cela. Joakim Kemell, son compagnon de trio qui a 17 ans, l’a surclassé à mes yeux à presque chaque présence. En trois rencontres, le Finlandais a cumulé :
1 but;
Un peu moins de 20 min de temps de jeu moyen;
51,5 % mises en jeu gagnées;
7min04 sur l’avantage numérique;
6min38 sur le désavantage numérique;
5 tirs;
Aucune mise en échec.
Kapanen ne sera jamais un fabricant de jeu. Ce n’est pas lui qui dirige l’action sur la glace ou qui contrôle le disque. Il est plus celui qui se faufile près du filet et qui attend que le jeu vienne à lui. J’aimerais le voir un peu plus impliqué avec la rondelle. Pour le moment, les tirs ne viennent pas et les chances de marquer sont aussi absentes ou presque.
Le droitier se doit d’être utile à autre chose que de marquer des buts. C’est un bon preneur de mises en jeu et il n’est pas mauvais dans sa zone. Ainsi, Kapanen demeure utilisable pour ses entraîneurs, mais son offensive doit se diversifier.
Bref, les deux espoirs des Canadiens de Montréal sont en général de bons joueurs de hockey. Ils ont tous les deux des choses à améliorer avant d’atteindre la grande ligue et auront le temps de le faire. Mysak sera un rouage important de son équipe cet hiver et Kapanen pourrait surprendre. Demeurer donc à l’affût de notre contenu sur eux, car il y a en aura beaucoup.
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