Repêchage 2024 | Top 32 préliminaire des meilleurs espoirs (Mathieu)
Pour les adeptes du TSLH Podcast, vous devez déjà être au fait que ma toute première liste des meilleurs espoirs 2024 est disponible. Voici donc un texte pour parler d’abord de cette cohorte, mais aussi des choses à surveiller d’ici la prochaine liste qui sortira en février !
Au niveau de la méthodologie, c’est assez simple. Je regarde beaucoup de hockey et je classe les joueurs en fonction de mes observations. En gros, je ne considère nullement les listes publiques parues ailleurs, ni-même celles de mes collègues au TSLH Espoirs. Le classement qui suit découle de mes propres opinions, observations et analyses. La liste préliminaire est en fait un état officiel de mes observations en date d’aujourd’hui. Plusieurs joueurs peuvent bouger d’ici la prochaine parution en février ainsi qu’à la fin de la saison. Afin de réaliser cet exercice, j’ai observé 124 espoirs différents pour un total de 454 visionnements jusqu’à présent.
Rappelons enfin le principe d’une liste. Il ne s’agit pas de deviner le rang de sélection, mais bien de classer les meilleurs espoirs. Ainsi, il y a possiblement des joueurs que je classe haut dont je suis à peu près sûr qu’ils sortiront fin première ronde, peut-être même en 2e ronde. C’est ça, le concept de liste. Je vous rappelle que pour connaître toutes nos justifications et pour entendre nos analyses sur tous les espoirs de nos top 32 au TSLH Espoirs, consultez notre podcast en version vidéo ou audio sur les plateformes usuelles.
Un premier de classe non-majoritaire
Cette saison, il n’y aura possiblement pas de consensus au sein du TSLH Espoirs sur l’identité du meilleur espoir de la cohorte. En effet, Macklin Celebrini et Cole Eiserman pourraient tous les deux lutter pour le premier rang pendant la saison à travers ma liste. Mon collègue Simon Servant classe d’ailleurs Eiserman devant Celebrini dans sa propre liste préliminaire.
Et honnêtement, je peux le comprendre. Eiserman et Celebrini sont deux joueurs qui, à mon avis, peuvent changer l’allure d’un match. Toutefois, ils le font de façon bien différente. Celebrini excelle en possession de rondelle et montre beaucoup d’habiletés individuelles afin de créer de l’espace et du chaos en zone offensive. De l’autre côté, Cole Eiserman peut changer l’allure d’un match en un seul tir. Il est menaçant constamment en zone offensive par son excellent positionnement et son tir élite. Il peut marquer de très nombreuses façons, ce qui le rend encore plus menaçant.
Ce sera une lutte à finir pour ma part jusqu’à la fin de la saison. Cole Eiserman figurait au 1er rang de mon top 15 à la fin de la saison passée, donc en juillet 2023.
Faible en LHJMQ
Ce sera une cohorte assez faible en LHJMQ avec, comme tête d’affiche, Maxim Massé. Il y a des débats à savoir si Massé est un meilleur espoir que Raoul Boilard, attaquant du Drakkar de Baie-Comeau. Pour ma part, je pense que pour une projection dans la NHL, Massé passe devant. Son gabarit et ses aptitudes à travailler dans le trafic lui permettent de se faire projeter comme un joueur au profil intéressant pour la NHL.
Par contre, même si la cohorte de la LHJMQ peut sembler faible niveau talent de haute qualité, notons néanmoins une belle profondeur pour le milieu du repêchage. Les noms de Justin Poirier, Tomas Lavoie, Raoul Boilard, Felix Lacerte et Thomas Desruisseaux seront à surveiller pour le repêchage 2024. Nous avons toutefois bien hâte de voir la cohorte 2025 se développer avec d’excellents candidats pour le repêchage de la NHL. Il faudra néanmoins attendre un an. Honnêtement, on me dirait qu’aucun joueur de la LHJMQ ne sera appelé en première ronde en juin prochain et je ne tomberais pas de ma chaise. Et ce, même si Maxim Massé figure dans mes 32 meilleurs espoirs pour le repêchage.
Des gardiens ?
Pour l’instant, je ne classe aucun gardiens parmi les 32 meilleurs espoirs de la cohorte 2024. Eemil Vinni aurait bien pu s’y trouver, mais son rendement en début de saison ne m’a vraiment pas convaincu. Le manque de constance et les difficultés techniques chez les gardien finlandais l’empêchent de gravir les échelons dans ma liste. À noter que pour la liste de mi-saison, j’aurai l’occasion de reparler de la cohorte des gardiens. J’élaborerai, tout comme j’ai fais l’an dernier, un top 10 des meilleurs gardiens pour la cohorte 2024.
Quelques points à surveiller
– Est-ce que le projet Anton Silayev continuera de grossir ? Je n’ai pas le défenseur haut comparativement à d’autres observateurs, mais je respecte en tout point le projet. S’il me montre une belle progression pendant la saison, il pourrait se gagner quelques rangs.
– Michael Brandsegg-Nygard est un espoir que j’adore, mais dont l’absence de production en Allsvenskan pourrait venir lui faire perdre quelques rangs. À suivre.
– J’adore Zeev Buium et en date d’aujourd’hui, j’estime qu’il est le second meilleur défenseur derrière Sam Dickinson. Dans le cas de Levshunov, je ne veux pas être aussi sévère envers lui qu’à l’époque du repêchage de David Jiricek. Toutefois, les deux profils se ressemblent à mes yeux.
– Beckett Sennecke est un candidat à monter dans ma liste. Il était dans les derniers espoirs à être vus pour l’élaboration de ma liste et j’ai l’impression que ce type de profil continuera de me plaire plus j’ajouterai des visionnements.
– Je revois un peu de Lukas Dragicevic dans la candidature de Zayne Parekh. Mon collègue Simon Servant m’a exprimé son désaccord dans notre podcast et je respecte tout cela. Est-ce mes visionnements qui faisaient défaut ? Suis-je tombé sur des matchs peu convaincants de sa part ? Pour l’instant, je vois trop de drapeaux rouges pour accorder une haute importance à sa production, qui demeure ma foi impressionnante.
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