Stian Solberg mérite plus d’attention | Repêchage
Le partage de rapport d’observation pour le repêchage 2024 se poursuit aujourd’hui avec un espoir de Norvège, c’est-à-dire Stian Solberg. Ce défenseur occupe un rôle de premier ordre en Europe dans la meilleure ligue de son pays.
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Je n’ai pas regardé souvent la meilleure ligue de Norvège depuis mes débuts avec TSLH. Généralement, les meilleurs espoirs de ce pays trouvent preneur dans les ligues de Suède ou de Finlande pour leur parcours junior. Comme nous l’a bien expliqué Nicolas Cloutier de TVA Sports en début d’année, Stian Solberg a pris un parcours différent de ses comparses norvégiens. Il a décidé de demeurer au pays pour évoluer sur le top 6 de Valerenga en défensive au lieu de risquer de passer par la J20 Nationell ou la U20 SM-sarja.
Son pari l’a bien servi jusqu’ici, alors que le jeune défenseur gaucher de 17 ans voit plus de 15 minutes d’action chaque soir en plus de plusieurs présences sur les unités spéciales. Oui, il ne compte que 4 passes en 16 matchs, mais c’est une statistique de moindre importance à mes yeux. Ce que j’aime voir cependant est son impact sur la glace contre une compétition plus que respectable.
L’aspect physique est déjà une force chez Stian Solberg. Il n’est pas du même genre qu’Alexei Emelin qui livrait des mises en échec spectaculaires, mais plutôt vraiment compétent pour neutraliser un adversaire et le sortir du jeu. Que ce soit en entrée de zone le long de la bande, devant le filet ou derrière celui-ci, le Norvégien calcule efficacement ses coups d’épaule. C’est rare que le positionnement soit sacrifié au profit du contact. Ainsi, le jeune se garde dans le jeu et la rondelle est récupérée.
Sa mobilité latérale l’aide beaucoup pour ressortir au niveau de la robustesse. On ne peut que difficilement le déborder. Stian Solberg peut suivre n’importe qui, même à reculons, en plus de présenter un bâton efficace pour aider à contrer les actions adverses. Quand la rondelle est en sa possession, il n’a pas besoin d’énormément d’espace pour se libérer de la pression et relancer le tout vers la zone ennemie.
Pour le moment, le gaucher est utilisé en avantage numérique, mais je ne dirais pas qu’il est l’une des pièces maîtresses. L’espoir distribue les rondelles et garde les jeux en vie sans nécessairement créer d’occasions à profusion. Son tir est puissant et décocher rapidement, mais son arsenal n’est pas des plus diversifiés. Il n’a pas encore la capacité de contrôler l’action et de faire bouger ses opposants pour ouvrir les lignes de passe ou se donner des options de tirs. C’est fort possible que ça s’améliore avec le temps, car c’est un jeune très confiant et vocal sur la glace. C’est seulement qu’on ne l’a pas encore vu avec constance le faire.
Pour le reste de la saison, Stian Solberg doit seulement continuer à prendre de l’expérience et de la confiance en offensive. On sait déjà que la robustesse et la défensive ne sont pas loin du niveau de la LNH. Il faut seulement que le reste finisse par nous démontrer qu’il pourrait être plus qu’un simple défenseur gaucher de troisième paire ou remplaçant dans la LNH. Est-ce que la première ronde est une possibilité pour lui en juin prochain ? Je crois que oui !
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