Shane Wright demeure au sommet | Top 32 du repêchage 2022 (Pascal)
Lundi soir, le 7 février, Simon Servant, Mat et moi-même avons enregistré un épisode du TSLH Podcast concernant nos tops 32 de mi-saison pour le repêchage 2022. C’est une séance assez polarisante cette année principalement en raison de l’incertitude envers Shane Wright, mais également sur la tenue de quelques espoirs qui performent sous les attentes dans leur ligue respective. Malgré le podcast, je voulais vous partager par écrit mon top 32 et ouvrir les discussions sur les mouvements d’effectifs depuis novembre où j’avais publié un top préliminaire.
Un tableau du classement se retrouve à la fin du texte.
À noter : ce classement est construit à partir de 1135 visionnements que j’ai faits répartis sur un peu plus de 100 espoirs depuis le début de la saison. Ce n’est pas un mock draft prédisant l’ordre de sortie des jeunes, mais bien, un ranking qui situe les prospects en fonction de mon appréciation et de mon évaluation du facteur risque/taux de réussite qu’ils représentent. Je ne consulte aucune liste d’expert et ne me base sur aucun consensus. C’est basé sur MES visionnements et non pas sur ce qui est véhiculé sur la toile par les autres. Je ne fais pas cela non plus pour le show ou pour créer des réactions, mais pour partager ma passion sur le repêchage et informer les lecteurs.
Pour ceux qui veulent écouter l’enregistrement vidéo, voici le lien YouTube de l’enregistrement de nos discussions :
Pour consulter mon top 32 préliminaire de novembre, voici le lien.
Le 1st overall
D’entrée de jeu, Shane Wright est à mes yeux l’espoir méritant le plus d’être au premier rang. Personne n’a vraiment le niveau pour lui subtiliser la place. C’est vrai qu’il n’y a pas de prospect générationnel ou « clear cut » celui qui sera meilleur dans cinq ou dix ans. Néanmoins, à l’heure actuelle, c’est lui qui présente le jeu, le potentiel et l’impact les plus élevés. Pour moi, le choix est donc facile.
Les stables
Outre Shane Wright, dans mon classement, trois espoirs demeurent au même rang malgré tous les visionnements que j’ai faits et les nouveaux arrivants dans mon top 32. Il s’agit de Logan Cooley (2e), de Simon Nemec (5e) et de Liam Ohgren (16e). Chacun d’eux ont continué leur bon travail tout en démontrant une évolution dans leur jeu.
Logan Cooley continue d’être le meilleur joueur du programme américain dans une année où le talent est très élevé. Son impact est visible dans toutes les facettes du jeu et le jeune ne prend pas de présence relaxe. Ses qualités outrepassent sans problème son manque de gabarit à mes yeux. Il doit seulement simplifier ses actions et murir.
Simon Nemec a connu une belle progression au cours de la saison. Je lui reprochais son manque de courage en offensive, alors que je voulais le voir approcher un peu plus le filet. C’est en plein ce qu’il fait depuis novembre et ça me ravit. D’ailleurs, ses tirs semblent beaucoup plus efficaces et ça diversifie encore plus son jeu, lui qui est un davantage un passeur. Bref, il demeure haut dans mon classement malgré des lacunes évidentes dans son territoire.
Liam Ohgren continue de bien faire en Suède. Il domine la Nationell J20 et s’accoutume de plus en plus à la SHL contre des hommes. La production n’est pas très élevée, mais le jeune travaille sur son jeu dans les trois zones. On ne peut qu’apprécier sa progression.
Les « fallers »
Ivan Miroshnichenko (de 3e à 9e), Rutger McGroarty (de 11e à 17e), Seamus Casey (de 14e à 21e), Isaac Howard (de 17e à 28e) et Elias Salomonsson (de 12e à 32e) sont ceux qui ont eu la chute la plus notable.
Pour Seamus Casey, c’est davantage une question des espoirs que j’ai regardés entre novembre et février, mais que je n’avais pas visionnés avant novembre. Ces derniers m’ont impressionné au point de n’avoir pas le choix de descendre ce défenseur du programme américain. J’adore encore son jeu, mais j’aimerais voir un peu plus de constance. Certains soirs, on le voit être le meilleur en défenseur, tandis que dans d’autres, il est beaucoup moins visible. Avec son gabarit qui est un petit problème, je ne pouvais le laisser haut 14e.
Concernant Ivan Miroshnichenko et Elias Salomonsson, je n’ai pas nécessairement apprécié leur niveau de jeu. Le premier ne démontre par l’entrain qu’il avait lors des matchs internationaux et ça semble difficile d’être constant. Il faut absolument que le Russe se replace. Pour le défenseur suédois, il n’y a pas de progression ou presque. Je l’apprécie encore, mais j’aurais aimé le voir affronter son renvoi dans la Nationell avec plus de colère et de hargne.
Rutger McGroarty et Isaac Howard manquent de constance à mes yeux. J’aime bien leur talent (marqueur élite pour le premier et marchand de vitesse pour le deuxième), mais leur jeu n’est pas des plus éloquent soir après soir. Je les vois, pour le moment, plus comme des joueurs complémentaires que comme des éléments pouvant avoir un impact à eux seuls.
Les « risers »
Frank Nazar (de 13e à 8e), Jonathan Lekkerimaki (de 18e à 11e), Marco Kasper (de 28e à 13e) Nathan Gaucher (de 29e à 18e) et Denton Mateychuk (de 31e à 22e) sont ceux qui ont montré l’ascension la plus marquée dans mon classement.
Concernant Frank Nazar et Jonathan Lekkerimaki, j’ai appris à les aimer davantage qu’en début de saison. Leur impact va bien au-delà de leur talent offensif. Que ce soit par leurs aptitudes offensives, leur implication ou leur intelligence, ces deux espoirs sont une menace constante pour l’adversaire. Je n’ai pas eu le choix de les monter dans mon ranking.
Marco Kasper et Nathan Gaucher jouent un style très professionnel mêlant talent, implication et robustesse. L’Autrichien est un peu plus féroce que le Québécois, mais les deux ont un chemin tout tracé vers la LNH. Ne reste qu’à les développer.
Denton Mateychuk semble avoir beaucoup travaillé sur son jeu de relance et c’était quasiment la seule chose qui le gardait dans le fond de mon premier classement. Ses aptitudes font de lui un défenseur taillé pour la LNH moderne. On doit donc le considérer comme l’un des bons espoirs en défensive cette année.
Les nouveaux arrivants
Jack Devine (14e), Pavel Mintyukov (15e), Owen Pickering (20e), Luca Del Bel Belluz (26e) et Ty Nelson (32e) font tous leur entrée dans mon classement pour le repêchage 2022, alors que je les avais ignorés en novembre dernier.
Pour Jack Devine, je ne l’avais regardé que quelques jours avant l’élaboration de mon classement, alors je n’avais pas bien compris son talent. Avec mes observations depuis ce temps, je peux vous dire qu’il est maintenant l’un de mes espoirs favoris de la séance. Son classement le démontre bien.
Pavel Mintyukov, Owen Pickering et Luca Del Bel Belluz m’étaient connus que de noms en novembre. Je n’avais pas pris le temps de les visionner. C’est Simon St-laurent de TSLH Espoirs qui m’a convaincu et je l’en remercie.
Concernant le petit Ty Nelson, le défenseur a démontré une belle progression dans son jeu de relance et, ainsi, je l’apprécie beaucoup plus qu’en novembre. Je n’ai pas eu le choix de l’insérer devant des gars comme Lian Bichsel, Tristan Luneau ou Simon Forsmark qui ont tous manqué la « cut ».
Les exclus
Tristan Luneau, Simon Forsmark, Alexander Suzdalev, Gleb Trikozov et Jack Hughes ont tous été éjectés de mon top 32 de mi-saison. Ce n’est pas nécessairement que je n’apprécie pas leur talent, mais d’autres espoirs en ont montré plus qu’eux. Je note aussi une certaine stagnation dans leur jeu qui inquiète. Ils demeurent tous très près de la première ronde, alors nous verrons ce qu’ils font d’ici juillet.
Voilà, c’était mon top 32 de mi-saison pour le repêchage 2022. Je vais continuer de visionner des matchs d’ici le repêchage. Très bientôt, je vais commencer la publication de mes profils vidéo/écrits en vue de la séance. Restez donc à l’affût, car le contenue sur les espoirs ne fait que commencer.
Préliminaire : Rang du joueur à l’intérieur de mon ranking préliminaire de novembre pour le repêchage 2022.
Vue : Nombre de visionnements par joueur éligible au repêchage 2022.
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