Top 5 des meilleures banques d’espoirs dans la LNH
Après avoir publié mon top 50 des meilleurs espoirs repêchés par les équipes de la LNH, je me lance dans un nouveau classement concernant le futur de la ligue. Cette fois-ci, ça touche les équipes. Quelles organisations présentent la meilleure relève ?
Il y a plusieurs formations dans la LNH qui sont à différents stades de leur reconstruction présentement. Ainsi, les choix sont multiples pour construire un top 5 concernant la relève. Par le passé, les DG avaient peur d’utiliser le mot reconstruction et nous n’assumions pas nécessairement le fait de faire tout en notre pouvoir pour perdre.
Maintenant, même si on ne vante pas d’opter pour de plus grandes chances de défaites, les décisions qui sont prises pointent en ce sens et ça fait en sorte que des formations croulent dans les basfonds plusieurs saisons pour accumuler les bons espoirs. Comme il y a plusieurs organisations qui ont emprunté cette voie, ça donne un large spectre d’équipes pouvant aspirer au top 5 des meilleures relèves. Je m’attends donc à une divergence d’opinions sur le sujet et à des débats. N’ayez pas peur de commenter sur les réseaux sociaux ou à poser des questions dans le respect. Je vais répondre.
Je ne me suis pas imposé beaucoup de règles outre le fait que les espoirs considérés pour l’évaluation des banques ne doivent pas être réguliers dans la LNH et doivent être âgés de 23 ans et moins.
Il y a quelques équipes qui m’ont fait hésiter longtemps pour le 5e rang. Il s’agit des Red Wings de Détroit, des Sharks de San Jose et des Blue Jackets de Columbus. Tous comprennent des éléments de haute qualité dans leur banque d’espoirs. Pour Détroit et Columbus, on a vu des espoirs gradués dans les dernières années ce qui a vidé un peu leur relève. Pour ce qui est de Sharks, c’est le manque de profondeur qui ressort, mais eux, c’est parce qu’ils se mettent la tête dans le sable depuis bien trop longtemps. La reconstruction est en retard. Bref, il en manque un peu pour être inséré dans le haut de la ligue.
Si vous cherchez les Canadiens de Montréal, vous ne les trouverez pas. Il y a eu des graduations l’an dernier et il manque de talent élite dans la relève. Ils sont donc exclus des 5 premiers et le seraient probablement du top 10. Une place autour du rang 12 est possible, mais je ne me rendrai pas jusque-là dans le cadre de ce texte.
5. Wild du Minnesota.
J’adore les espoirs que le Wild a accumulé au travers des années. Ils ont énormément de profondeur avec Marco Rossi, Charlie Stramel, Marat Khusnutdinov, Liam Ohgren, Danila Yurov, Carson Lambos, Brock Faber et Jesper Wallstedt. Peu d’équipes affichent une relève aussi riche sans avoir passé par une reconstruction en bonne et due forme. Depuis 2012-2013, l’équipe a manqué les séries qu’à une seule reprise.
Ils ont donc d’excellents recruteurs et leur personnel pro l’est tout autant. Il faut maintenant viser la plus haute marche du podium et ça pourrait se faire au détriment des noms mentionnés ci-haut. Peut-être que le DG va continuer à les utiliser pour acquérir des gros noms. C’est peut-être ce qui a manqué dans la dernière décennie pour viser la coupe.
4. Ducks d’Anaheim
Avec Leo Carlsson, Nathan Gaucher, Jacob Perreault, Olen Zellweger, Pavel Mintyukov, Tristan Luneau et plusieurs autres éléments de profondeur comme Noah Warren, Drew Helleson, Jackson LaCombe et Sam Colangelo, il y a peu d’équipes qui peuvent se vanter d’avoir autant de profondeur dans leur banque.
S’il n’y avait pas Leo Carlsson, je ne crois pas que j’aurais inséré les Ducks dans mon top 5. Ils auraient probablement été autour du 6 ou 7e rang. Le Suédois leur permet de se faufiler, car il solidifie leur futur à l’attaque avec un élément au potentiel élite de premier centre. Les autres, additionnés à ce qu’ils ont déjà dans la grande ligue, donnent une équipe solide à toutes les positions. Ça ne se fera pas immédiatement, mais on s’attend à les voir dans le top du classement à moyen terme.
3. Coyotes de l’Arizona
Si on se concentre sur la relève de l’équipe, on peut être impressionné par le talent en banque chez les Coyotes. En commençant par l’excellent Logan Cooley, nous avons Conor Geekie, Daniil But, Dylan Guenther, Dmitri Simashev et Michael Hrabal qui sont notoires. On peut aussi parler de Maveric Lamoureux, Julian Lutz, Josh Doan, Artyom Duda et Victor Soderstrom, mais il y a tout de même quelques points d’interrogation les concernant.
Bref, l’équipe a deux éléments d’élite en avant et un à l’arrière. J’ai hésité longtemps à les mettre deuxième, mais la profondeur des Sabres n’a pas eu le choix de me convaincre de leur emplacement. Les Coyotes ont acquis quelques vétérans dans la dernière année pour accélérer leur reconstruction, alors on doit s’attendre à les voir un peu moins bas dans les classements en saison pour l’avenir. Est-ce que le processus est terminé ? Je ne crois pas, mais on doit viser autre chose que les défaites maintenant.
2. Sabres de Buffalo
Même si je ne prends pas en compte Rasmus Dahlin, Owen Power, Jack Quinn, Peyton Krebs, JJ Peterka et Dylan Cozens (tous âgés de 23 ans et moins), le nombre de jeunes est tellement imposant dans leur organigramme que ça n’a presque pas d’impact sur mon évaluation. Nous avons ici Jiri Kulich, Matthew Savoie, Noah Ostlund, Anton Wahlberg, Zach Benson, Isak Rosen et Devons Levi qui se situent dans le haut de l’échelle au niveau du talent. C’est assez impressionnant.
Ça manque de nom à l’arrière, c’est certain, mais ils ont tout de même les éléments en place dans la LNH pour compenser. Bref, la relève des Sabres leur donne énormément de latitude sur le marché et je ne serais vraiment pas étonné de les voir actifs pour acquérir des gros noms. Si Patrick Kane ne signe pas avec eux comme l’indiquent certaines rumeurs, on peut s’attendre à ce que le DG soit mentionné souvent dans les prochaines années comme l’un des individus les plus actifs. Il peut se le permettre.
1. Blackhawks de Chicago
J’ai de la difficulté à ne pas mettre les Blackhawks au premier rang. Aucune autre équipe ne possède un espoir à la hauteur de Connor Bedard, c’est-à-dire un élément générationnel potentiel. C’est donc ardu de ne pas appuyer leur candidature. De plus, malgré qu’il n’y ait pas beaucoup de profondeur pour le moment comparativement à d’autres, il y a des espoirs de haute qualité.
À l’avant, outre l’ancien centre des Pats de Regina, nous avons Oliver Moore, Lukas Reichel et Frank Nazar. Ils représentent tous des éléments futurs de leur noyau à l’attaque. Chacun va enlever de la pression des autres en plus d’avoir Bedard qui va attirer l’attention de tous chaque match.
À l’arrière, nous verrons bientôt Kevin Korchinski dans la LNH et il saura convaincre les observateurs de sa valeur. Le jeune est un maître de la relance et sait comment contrôler le jeu en avantage numérique. Avec les noms cités plus haut, ce sera intéressant de voir la rondelle circuler rapidement. À lui, on peut ajouter Nolan Allan et Sam Rinzel en défense ainsi que Drew Commesso devant le filet comme espoirs de qualité. Ça va se faire en plusieurs années, mais jusqu’ici le DG est bien parti pour redonner les lettres de noblesse de cette franchise originelle de la ligue.
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