Bruce Boudreau: vague d’amour et de respect à l’aube de son congédiement
Dans mes souvenirs, je n’ai pas souvenir d’une situation aussi malaisante que celle à Vancouver. La direction des Canucks négocie un contrat avec Rick Tocchet. On a peu défendu le travail de Bruce Boudreau en point de presse. Une disponibilité média qui fut haute en couleur parce que Jim Rutherford a été transparent. Sauf dans le dossier Burce Boudreau…
Nous y sommes. Lundi, les Canucks nommeront Rick Tocchet comme entraîneur des Canucks. Ce fut une semaine assez émotive pour Bruce Boudreau cependant. Il a dû faire son boulot malgré le fait qu’il savait que ça s’en venait.
Il ne s’est pas caché non plus, passant par toute la gamme d’émotion.. L’entraîneur-chef a rigolé de la situation devant les médias, a versé quelques larmes et s’est montré grandement professionnel en focussant sur sa tâche.
Samedi soir, c’était son dernier match. Tout le monde le savait. La foule lui a réservé un bel hommage à la fin du match. En effet, les partisans se sont ralliés pour un dernier «Bruce, there it is !» scandé dans les estrades. Boudreau a remercié les partisans avant de quitter vers les vestiaires. Alors qu’il prenait une bière avec son personnel, tous les joueurs sont passés dans le bureau du coach pour lui serrer la main.
Dans sa disponibilité média, Boudreau fut de nouveau émotif. On ne saura jamais pourquoi les Canucks ont tenu à faire de ce congédiement un long chemin de croix.
Boudreau termine son passage à Vancouver dans la défaite. Dans la dernière semaine, les joueurs ont également mentionné que toute cette saga les a affecté. Quel fiasco de la part de la direction, sérieusement.
L’entraîneur de 68 ans termine avec une fiche de 50-40-13 à la barre des Canucks. Il avait redressé les Canucks l’an dernier. Cette saison, Jim Rutherford n’hésitait pas à pointer le noyau du groupe comme étant problématique. Était-ce vraiment la faute du coach ? Dans tous les cas, il ne méritait pas cette semaine de la honte de la part de ses patrons.
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