Chronique | Brendan Gallagher mérite ses 9M$ cette saison jusqu’au dernier cent!
Brendan Gallagher aura touché 9M$ au terme de la saison 2024-2025. C’est l’année la plus lucrative de son contrat de six ans, 39M$, signé en octobre 2020 (entente valide de 2021-2022 à l’été 2027). Après 23 matchs de la présente campagne, je me dois de dire ceci: Gally mérite, dans le contexte actuel à Montréal, ses 9M$ (ou ses 6,5M$, si on veut parler du cap hit) jusqu’au dernier cent.
Troisième buteur derrière Caufield et Suzuki. Cinquième pointeur derrière les deux mêmes jeunots, Slafkovsky et Matheson. Un des moins pires différentiels de l’équipe à -3. Quand on regarde les statistiques, Gallagher connait une de ses bonnes saisons des dernières années. C’est un fait.
Ce n’est toutefois pas dans une colonne de chiffres qu’on peut calculer tout l’impact du petit ailier. S’il se positionne bien dans quelques stats, c’est dans la catégorie du leadership sur la glace qu’il arrive au tout premier rang. Ce n’est pas quelque chose d’indiscutable. On peut en débattre. Mais je le vois comme ça.
En introduction, je mentionne bien «dans le contexte actuel à Montréal». Évidemment, 6,5M$ de Brendan Gallagher sur la masse salariale ne serait pas une bonne chose pour bien des équipes de la LNH, surtout pour celles qui visent les grands honneurs. Chez le Canadien, dans un contexte de reconstruction et de très jeune équipe, un leader à la Gally est un atout de taille. Ça va au-delà des buts et des points.
Juraj Slafkovsky connaissait des moments très difficiles. Ça va mieux avec deux matchs. Il joue avec Brendan Gallagher depuis deux matchs. Coïncidence? Je ne pense pas. Plusieurs circonstances peuvent expliquer un certain retour en force de Slaf, mais je suis persuadé que de se retrouver sur la patinoire avec un travailleur acharné aussi énergique que le #11 peut aider plus qu’on pourrait le penser.
Est-ce que les deux saisons complètes restantes au contrat de Gallagher sont une bonne chose pour autant? Pas nécessairement, évidemment. On verra au fil du temps. Ce que je veux mettre de l’avant, c’est que dans le moment présent, la présence de l’ailier à Montréal est une très bonne chose, même à 6,5M$. Plusieurs ne seront pas en accord et c’est la beauté du sport.
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