Début de saison historique pour les Jets
En signant une autre victoire hier soir contre l’Avalanche du Colorado, les Jets de Winnipeg sont devenus la deuxième équipe dans l’histoire de la LNH à enregistrer 13 victoires à leurs 14 premières parties.
Sans surprise, en lisant une telle statistique, on retrouve les Jets au sommet de la LNH avec 26 points, cinq points devant les Panthers. Leur seul revers est survenu aux mains des Maple Leafs de Toronto, par la marque de 6-4, dans une rare contre-performance du gardien Connor Hellebuyck. L’Américain connaît un début de saison étincelant et est l’une des grandes raisons des succès de l’équipe. Affichant une moyenne de buts alloués de 1,91 et un pourcentage d’arrêts de .932, le gardien de 31 ans vient d’enchaîner deux jeux blancs consécutifs.
En n’accordant rien à l’Avalanche hier soir, celui qui a remporté le Trophée Vézina la saison dernière est devenu le sixième gardien américain à enregistrer 40 blanchissages. Il est à 20 du record de Jonathan Quick, mais nul ne serait surpris s’il parvenait un jour à s’emparer de ce record. Avec un taux d’efficacité de .953, il a aussi été nommé joueur de la semaine par l’Association des joueurs. Il n’est toutefois pas le seul à se distinguer chez les Jets. L’unité qui regroupe Kyle Connor, Mark Scheifele et Gabe Vilardi est tout feu tout flamme, avec respectivement 19, 18 et 12 points en 14 parties.
Leur chimie se transpose également sur la première unité d’avantage numérique, qui est complétée par Josh Morrissey et Nikolaj Ehlers. Ces deux derniers ont jusqu’ici récolté plus d’un point par match. L’avantage numérique des Jets occupe le premier rang de la LNH, avec un taux de réussite de 42,1 %. Leur plus proche poursuivant, l’Avalanche, est loin derrière avec 36,2 %.
Plusieurs amateurs avaient anticipé une chute des Jets au classement, car l’équipe n’avait pas ajouté de joueur de renom lors de la dernière période des agents libres. L’entraîneur Scott Arniel a su placer ses troupes dans une position favorable, où chacun semble dans le bon rôle. Le fait que les joueurs vedettes jouent à la hauteur de leur talent, en plus de pouvoir compter sur des joueurs de soutien qui travaillent dur et efficacement, comme Adam Lowry, Mason Appleton et d’autres, est définitivement un atout. Il serait surprenant que les Jets maintiennent ce rythme, mais il ne faudrait pas non plus prévoir une grande chute au classement. Si certains joueurs ayant une prédisposition aux blessures, comme Vilardi et Ehlers, peuvent rester en santé, les Jets pourraient bien demeurer au sommet de l’Association Ouest encore longtemps cette saison.
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