État des forces | division Pacifique: Les Oilers au sommet grâce à Connor McDavid et cie
Au cours des prochaines semaines, une série d’articles sera publiée sur le Toutsurlehockey.com pour dresser un portrait de l’état des forces dans la Ligue nationale de hockey. Le travail des 32 équipes durant la saison morte sera scruté à la loupe afin de déterminer quelles seront les puissances de la LNH en 2022-2023. La division Centrale est derrière nous, alors place à la Pacifique. Pour ceux qui ne sont pas habitués avec ce type de texte, je classe de façon croissante les équipes de chacune des quatre divisions, selon mon opinion et les constats que je tire.
SHARKS KRAKEN DUCKS GOLDEN KNIGHTS CANUCKS KINGS
1. Oilers d’Edmonton
Saison 2021-2022: 2e de la division Pacifique, 5e dans l’Ouest, 11e au classement général
Meilleur pointeur: Connor McDavid (44-79-123)
Souvent critiqué pour ses décisions organisationnelles, le directeur général des Oilers d’Edmonton, Ken Holland, a finalement adressé le maillon faible de sa formation cet été. Le gardien de but Jack Campbell a signé un contrat de cinq ans, d’une valeur de 5 millions de dollars par saison avec les Oilers. Pour la première fois depuis des lunes, Edmonton comptera sur les services d’un gardien digne de ce nom pour défendre la cage en 2022-2023.
Non, Jack Campbell ne réglera pas tous les problèmes des Oilers, mais il s’avère être une police plus fiable que ce que Connor McDavid a connu depuis son arrivée à Edmonton. Mike Smith se faisait vieillissant et son historique de blessures avait de quoi effrayer des Oilers en quête d’une certaine stabilité devant le filet.
Or, s’il y a un aspect qui demeurera le même peu importe l’identité du gardien partant, il s’agit de la défensive de la formation Albertaine. Il n’y a aucun doute qu’elle est mobile, mais tout comme Mike Smith, Jack Campbell devra tenter de limiter les dégâts de son groupe de défenseurs. Sous la gouverne de Jay Woodcroft, les Oilers se sont améliorés. Le jeu était plus structuré, donc favorable aux forces et faiblesses des défenseurs. Par contre, il suffira maintenant de garder le cap sur une saison de 82 matchs et se montrer encore plus fort en séries éliminatoires. Sinon, le scénario se répètera. Les Oilers marqueront beaucoup de buts, mais ils en accorderont plusieurs aussi.
Le monstre à deux têtes… et les autres
Ils n’ont plus besoin de présentation. Connor McDavid et Leon Draisaitl sont comme des enfants dans un parc sur la surface glacée, ils s’amusent et il est presque impossible de les arrêter. Depuis la saison dernière, ils ne sont plus seuls au coeur de l’attaque des Oilers.
Bien qu’il ait ralenti au fil de la saison, Zach Hyman a terminé la dernière campagne avec 27 buts au compteur. Puis, le controversé Evander Kane a rapidement fait sentir sa présence à Edmonton. Autant productif en saison régulière qu’en séries, Kane a été la souris du chat McDavid. En 15 rencontres de séries, Kane a touché la cible à 13 reprises, dont cinq matchs de plus de deux buts.
LES JEUNES QUI COGNENT À LA PORTE
Depuis sa sélection au huitième rang en 2019, la progression de Philip Broberg est au ralenti. Ses atouts avec la rondelle ne mentent pas, mais le Suédois a de la difficulté à les transposer au niveau supérieur. Broberg manque de constance et a des ennuis avec sa prise de décision. Ces deux aspects n’aideront pas ses chances de se tailler un poste dans la brigade défensive des Oilers. Pourtant, à 21 ans seulement, l’organisation a encore foi en son potentiel. Le manque de profondeur pourrait lui sourire s’il connait un bon camp d’entraînement.
Stuart Skinner a disputé quelques matchs avec les Oilers la saison dernière, mais avec le départ de Smith et Mikko Koskinen, la porte est maintenant grande ouverte pour le gardien de 23 ans afin de décrocher le poste de gardien de but numéro 2. En 13 parties en 2021-2022, Skinner affiche un dossier nul de six victoires, six défaites, un pourcentage d’arrêts de .913 et une moyenne de buts alloués de 2.62.
Une blessure au poignet aura mis un nuage gris sur sa première saison professionnelle. Toutefois, Dylan Holloway profitera d’une saison complète cette année pour peaufiner certains aspects dans son jeu. Malgré un échantillon limité, le centre de 21 ans a terminé en force la dernière campagne dans la Ligue américaine, avec neuf points à ses sept derniers matchs de saison régulière. Une année complète avec les Condors de Bakersfield semble de mise pour son développement, mais ne soyez pas surpris s’il obtient quelques rappels en cours de saison.
Le jeu de Holloway est explosif. Le tout est aidé par un jeu de jambes maîtrisé et un coup de patin puissant qui le propulse partout sur la glace. L’attaquant des Badgers du Wisconsin n’est pas le plus gros, mais son corps est déjà mature pour son âge. Il est prospère dans le trafic où il est capable de gagner des batailles en espace clos. Parlant de son lancer, c’est l’une de ses armes de prédilection. Le coéquipier de Cole Caufield le décoche rapidement avec fougue et précision. Il est capable de construire des jeux, mais ce n’est pas nécessairement sa force. Sa vision est bonne, mais il pourrait être un peu plus imaginatif à l’occasion. Sa préférence est plus de trouver l’espace vide pour finir un jeu que faire bouger une pochette défensive pour ouvrir les lignes de passes.
TSLH Espoirs, 2020
FORMATION PROJETÉE:
Evander Kane-Connor McDavid-Kailer Yamamoto
Zach Hyman-Leon Draisaitl-Jesse Puljujarvi
Ryan Nugent-Hopkins-Ryan McLeod-Warren Foegele
Mattias Janmark-Derek Ryan-Devin Shore
Darnell Nurse-Cody Ceci
Brett Kulak-Evan Bouchard
Philip Broberg-Tyson Barrie
Jack Campbell
Stuart Skinner
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