Jonathan Huberdeau ne ménage pas ses commentaires envers son ancien entraîneur
Le congédiement de Darryl Sutter fut accueilli très positivement par les partisans des Flames. Même les amateurs qui regardent les activités des Flames de loin trouvaient qu’il s’agissait d’une bonne décision. À l’interne, on semble également satisfait de ce nouveau départ qui s’amorce pour la prochaine saison.
Appelé à commenter au micro de Martin Lemay sur les ondes de BPM Sports, Jonathan Huberdeau n’a pas mâché ses mots à l’endroit de Darryl Sutter. Questionné sur les déclarations de son ancien entraîneur au sujet de Jakob Pelletier, l’attaquant québécois n’a pas hésité à dire qu’il était déçu de cette façon de faire. Le groupe de vétérans était surpris, avançait Huberdeau. Il s’est même questionné sur la pertinence de tenir de tels propos peu avant d’aller voir le jeune homme (Pelletier) pour lui dire qu’il a bien joué. On se souvient qu’après le premier match de Jakob Pelletier dans la NHL, un journaliste a demandé à Sutter comment il avait trouvé son jeune joueur. Sutter avait tourné la question en dérision en faisant comme s’il ne connaissait pas Pelletier, poussant même jusqu’à demander son numéro.
Par la suite, Huberdeau a abordé plus sa saison au niveau personnel. Selon le Québécois, le style de jeu que préconisait le système de Sutter ne fonctionnait pas avec son style à lui. Il a mentionné que ça n’avait pas «cliqué» entre lui et Sutter. Huberdeau a même ajouté qu’un «nouvel entraîneur aidera assurément à rebâtir sa confiance et son jeu.»
Pas de gant blanc, disons-le ainsi. L’attaquant en était à sa première saison au sein d’un nouveau club. Huberdeau a conclu la saison avec 55 points en 79 matchs. Un tout autre résultat comparativement à la saison d’avant. En effet, Huberdeau sortait d’une saison de 115 points en 80 matchs avec les Panthers avant la fameuse transaction impliquant Matthew Tkachuk. Ce dernier a semblé mieux s’adapter en Floride.
Est-ce qu’Huberdeau retrouvera son style l’an prochain sous les ordres d’un nouvel entraîneur ? Le Québécois est sous contrat jusqu’en 2031 au coût annuel de 10,5M$ par année. Espérons que l’organisation saura le relancer…
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