Kirby Dach s’approche du dernier rang de la LNH avec une statistique peu envieuse
Kirby Dach connait une saison difficile. Il montre de belles choses par moment dans les dernières semaines, mais généralement, son jeu ne répond toujours pas aux attentes. Pire encore, il s’approche du dernier rang de la LNH avec une statistique peu envieuse. D’ici quelques matchs, il pourrait enfiler le veston vert avec le pire différentiel de tout le circuit Bettman en 2024-2025.
D’abord, je tiens à préciser que je suis le premier à toujours rappeler que le différentiel est une statistique avec laquelle il faut user de jugement. Un joueur qui finit un match à -3 peut ne pas avoir mal joué, alors qu’un autre qui termine une rencontre à +3 peut avoir connu un match bien ordinaire. Dans le cas de Dach, toutefois, la statistique reflète bien le genre de saison qu’il connait.
Actuellement, dans toute la LNH, seul Philipp Kurashev des Blackhawks fait pire que Dach avec un différentiel de -28, alors que l’attaquant du Canadien est à -25. Cinq autres joueurs des Hawks se retrouvent dans le top-16 des pires différentiels du circuit Bettman, incluant Connor Bedard.
En regardant les autres différentiels à Montréal, on se rend compte que Dach est dans une classe à part. Dans le mauvais sens du terme, évidemment. Alex Newhook et Juraj Slafkovsky sont les deux autres avec les pires différentiels chez le Tricolore, respectivement avec -15 et -10. C’est donc dire que peu importe avec qui il joue, Kirby Dach trouve le moyen d’être sur la glace pour plus de buts de l’adversaire.
Dans ce contexte, on peut s’appuyer sur le différentiel, entre autres, pour dire qu’il connait une saison difficile. À ce rythme, et on espère que ça ne se produise pas, Dach pourrait conclure la saison avec un différentiel frôlant les -50. Sa situation ne s’est d’ailleurs pas améliorée dans les derniers matchs, malgré des belles performances des victoires du CH. Il est -4 à ses six dernières rencontres, après ses deux bonnes performances en Floride. En 2023-2024, le titre de pire différentiel de la saison de la LNH est revenu au jeune William Eklund des Sharks de San Jose avec -45. Il a coiffé au fil d’arrivé Kurashev, Filip Zadina et Connor Bedard, tous à -44.
À l’inverse, certains joueurs se démarquent chez le Canadien cette saison avec un différentiel positif. Sans surprise, Jake Evans mène le club à +7. Il est suivi par Joel Armia avec +4. Pour fermer le podium, Nick Suzuki a réussi à conserver un différentiel de +3 même s’il joue en moyenne 19:29 par match, souvent contre les meilleurs éléments adverses. Ça, c’est très impressionnant!
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