Kirill Kaprizov: son ancien entraîneur révèle des détails importants sur sa santé
Dean Evason a été congédié par le Wild du Minnesota. C’était un peu la décision facile à prendre puisque l’équipe ne trouvait toujours pas son rythme jusqu’ici. Par contre, on doit avouer qu’Evason ne méritait peut-être pas ce sort. Son parcours au Minnesota fut ponctué d’une fiche parfaite en matière de présence en séries.
Malheureusement, on veut réellement passer à la prochaine étape. Le Wild fut éliminé en première ronde dans les 4 dernières saisons. Par contre, lorsqu’on regarde l’alignement dont bénéficiait Evason, on doit avouer que de se rendre en séries demeurait tout de même un exploit. Même lorsque Kirill Kaprizov s’est blessé l’an dernier, le club se maintenait dans la course. Le concept d’équipe semblait vraiment implanté. Or, avec une fiche de 5-10-4 en ce début de saison, le congédiement d’Evason devenait inévitable. Depuis l’arrivée de John Hynes à la barre du club, le Wild a gagné ses deux matchs.
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Après son congédiement, Evason est allé s’assoir avec Michael Russo pour une entrevue exclusive. La totalité de cet entretien est disponible sur le site de The Athletic. Lors de l’entrevue, il fut question du rendement inquiétant de Kirill Kaprizov. On se souvient qu’en mars dernier, l’attaquant s’était absenté pour quelques semaines avant de revenir pour les séries. Il semblerait que le Russe n’ait pas totalement récupéré de cette fameuse blessure. Dean Evason justifie son début de saison plus difficile par le fait qu’il soit encore en mode récupération.
«Je pense que cette blessure lui a tiré beaucoup de jus. Il revient, joue deux matchs et après, ce sont les séries et à ce moment, il est encore en mode récupération. Il a dû retraiter cette blessure cette année. Je ne veux pas dévoiler de secret, mais c’est une blessure difficile à récupérer. Est-ce que cela a affecté son rythme sur la glace ? 100%. Kirill Kaprizov travaille très dur, mais il n’a toujours pas trouvé son rythme de patinage auquel il nous a habitué.»
Lorsqu’on regarde sa ligne statistique, on se dit que ce ne doit pas être si pire. En effet, Kaprizov cumule actuellement 20 points en 21 matchs. C’est légèrement sous ses standards, mais quand même. C’est toutefois sur le rythme et la cadence du jeu que Kaprizov semble éprouver des ennuis. Blessure à l’aine ? Au genou ? On ne saura probablement pas, mais c’était du moins une blessure au bas du corps qui l’ennuyait l’an dernier.
L’ex-entraîneur partageait également qu’il est difficile d’en demander beaucoup à une équipe amochée. En effet, lors des présences en séries de l’équipe, il y a constamment eu des pertes importantes dans l’alignement. Carson Soucy (dans la série contre Vegas) et Joel Eriksson-Ek qui jouait sur une jambe dans cette même série sont des exemples qui ont sortis. L’hécatombe s’est maintenue de façon récurrente avec les Dumba, Foligno, Hartman et Kaprizov qui étaient tous ennuyés par des blessures en séries. À cela, la plus grosse perte selon Evason fut celle d’Eriksson-Ek, qu’il qualifie comme le joueur le plus important du club. Evason justifie les problèmes en séries du Wild par le fait, justement, que les blessures ont nui au club. Pour appuyer sa déclaration, il soulignait que Vegas n’a eu aucun blessé l’an dernier en séries. Espérons donc que la formation restera en santé pour pouvoir enfin passer la première ronde, si on réussit à s’y qualifier cette saison…
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