Le DG des Sénateurs aborde plusieurs sujets: Patrick Roy, transactions, Tarasenko, Chychrun…
Il faudra en revenir. Occasion ratée ou pas, erreur ou pas, Patrick Roy ne deviendra pas l’entraîneur des Sénateurs d’Ottawa. L’état-major de l’organisation devra maintenant se pencher sur d’autres options, ce qu’ils envisagent vraisemblablement de faire à l’été 2024 depuis que Jacques Martin a remplacé DJ Smith en décembre. Le directeur général Steve Staios a donné quelques précisions à ce sujet et sur d’autres ce matin.
En début de conférence de presse de mi-saison, l’homme de hockey a plongé directement dans le positif. Il a notamment affirmé que l’équipe d’entraîneurs avait fait un beau travail pour amener les joueurs à bien faire les petits détails qui donnent des victoires.
Questionné à savoir s’il était ouvert à bouger, Staios a affirmé avoir déjà eu de bonnes discussions avec plusieurs équipes. Le DG dit croire qu’il ne ferait pas bien son travail s’il ne faisait pas tout en son pouvoir pour que son équipe ait du succès à court et à long terme. « Tu ne peux pas avoir assez de leadership et d’expérience », a-t-il laissé entendre, donnant un petit indice sur ce qu’il peut rechercher. Il a aussi été assez précis en ajoutant que l’état-major regardait pour des joueurs complets sur 200 pieds, peu importe la position.
Sur le dossier Vladimir Tarasenko, Staios a affirmé qu’aucune discussion n’avait pris place pour le moment. L’ailier connait une bonne saison et peut retourner sur le marché des agents libres à l’été 2024. Le DG s’est dit impressionné par le Russe, particulièrement par son jeu complet. Avec la situation des Sénateurs au classement, tout peut arriver, peut-on comprendre.
Une journaliste a ensuite amené le sujet de la recherche du prochain entraîneur-chef. L’organisation a déjà une liste de noms qui pourraient être un bon fit. L’été prochain sera une belle opportunité pour l’état-major de s’occuper du dossier, dit Staios. Il a répété au passage que le coaching staff actuel faisait un beau travail qui parait dans les cinq derniers matchs.
Questionné sur le propriétaire Michael Andlauer qui dit regretter ne pas avoir offert de chance à Patrick Roy, le DG a affirmé que le timing avait effectivement beaucoup à faire dans cette décision. Staios a lancé que c’était son travail d’observer où son groupe de joueurs était rendu et ensuite quel entraîneur serait le meilleur fit pour ce groupe. Ça explique pourquoi il veut attendre à l’entre-saison. Questionné sur la possibilité de voir Benoit Groulx parmi les candidats, il a affirmé que c’était un très bon nom, comme d’autres.
Staios n’a pas voulu confirmer que Jacques Martin allait terminer la saison au poste d’entraîneur-chef. Il est évident que c’est le plan, mais l’état-major se garde une porte ouverte si une opportunuté en or devait se présenter. On peut probablement comprendre ici que si un gros nom est congédié ailleurs, il pourrait arriver à Ottawa avant l’été…
Précisant qu’il ne voulait pas utiliser les blessures comme excuses, le remplaçant de Pierre Dorion a quand même énumérer les plus importantes qui ont affectés les Sens depuis le début de la campagne. De Josh Norris à Thomas Chabot, il est évident qu’elles ont eu un impact important. Staios est maintenant en couragé que l’équipe a ce qu’il faut pour prendre la saison décevante et la « changer de bord ».
Concernant des rumeurs de transaction impliquant le défenseur Jakob Chychrun, le DG a été sans équivoque. Il s’est d’abord dit déçu (disappointed) que son nom se retrouvent dans les rumeurs. Il parle de lui comme d’un bon joueur, d’un bon jeune homme qui aime Ottawa. Staios trouve que Chychrun joue très bien à droite même s’il est gaucher.
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