Les Sénateurs auront un visage bien différent en 2023-2024
Les Sénateurs d’Ottawa seront en action devant leurs partisans pour une dernière fois cette saison, lundi. Dans quelques jours seulement, la formation ottavienne fermera les livres sur une année de progression et d’apprentissage. Pourtant, le même constat d’échec revient à la surface ; pour une cinquième saison consécutive, les vacances débutent au mois d’avril.
À l’aube de la présente campagne, tous les espoirs étaient permis pour que les Sénateurs rêvent aux séries éliminatoires. Ils seront passés proche, mais les blessures n’auront pas donné l’occasion à cette jeune équipe de se relever à temps.
Personne ne possède une boule de cristal pour prédire ce que l’avenir réserve aux Sénateurs dans les cinq prochains mois. Une chose est certaine, d’ici septembre, la vente de l’équipe aura été officialisée et les Sens présenteront un produit totalement différent.
Néanmoins, si l’on se concentre sur le moment présent, un goût amer règne dans le vestiaire du Centre Canadian Tire en cette fin de saison. Claude Giroux est peut-être le petit nouveau du groupe, mais le vétéran aurait aimé prendre part à la danse du printemps. Après tout, c’est en majorité pour cette raison qu’il s’est entendu avec l’équipe de son enfance l’été dernier. Il voyait le potentiel de croissance des Sénateurs. Ottawa n’a pas atteint son apogée en 2022-2023. Or, ce n’est que partie remise selon le Franco-Ontarien.
« Nous ne sommes pas dans la position qu’on aimerait être. Tous les joueurs dans ce vestiaire pourraient vous dire la même chose. C’est frustrant, mais il faut continuer à travailler pour atteindre notre but ultime dès la saison prochaine. »
À deux points d’un plateau important
Il ne manque que deux petits points à Giroux avant de franchir le cap des 1000 en carrière. L’attaquant pourrait rejoindre un groupe sélect de neuf joueurs actifs qui ont atteint ce prestigieux plateau. Cette année, Giroux a atteint les 70 points ou plus dans une même saison pour une septième fois en carrière (32-45-77).
Bien qu’il s’agisse d’une marque importante, Giroux assure ne pas trop y penser. Une chose plus facile à dire qu’à faire quand le bruit court chez ses coéquipiers. C’est d’ailleurs à se demander s’il n’y a pas un pool dans le vestiaire.
« C’est certain que ce n’est pas facile de ne pas y penser, surtout que les gars en parlent pas mal. J’essaie de me concentrer sur la tâche que j’ai à accomplir. Quand tu commences à trop y penser, c’est là que tu ne joues pas de la bonne façon. »
Mads Sogaard pourrait affronter l’un de ses idoles
En raison des blessures et des contre-performances devant le filet des Sens cette saison, sept gardiens de but différents ont obtenus au moins un départ. Parmi ces sept gardiens, on note le jeune Mads Sogaard qui s’est amené en relève quand Cam Talbot s’est blessé à la fin du mois de janvier. Les responsabilités du portier de 22 ans ont rapidement augmentées lorsqu’Anton Forsberg est tombé au combat moins de deux semaines plus tard.
À ses premiers pas dans la Ligue nationale de hockey, Sogaard a été jeté dans la gueule du loup. Selon son expérience et les circonstances dans lesquelles il était employé, il a réussi à se sortir la tête de l’eau plus souvent qu’autrement. Sogaard sera d’office pour le dernier match des Sénateurs à la maison et il pourrait affronter un autre gardien danois de l’autre côté en Frederik Andersen.
« Ce serait assez spécial de jouer contre lui (Andersen). Il est assurément l’un des gardiens qui m’a le plus marqué dans mon parcours. Je lui ai parlé hier et j’essaie de lui parler le plus souvent possible. Il est l’un des meilleurs et je l’admire encore aujourd’hui (…) Ce serait spécial de l’affronter et évidemment, je veux remporter mon duel et terminer la saison de la bonne façon. »
Les Sénateurs se dirigeront vers Buffalo pour y affronter les Sabres jeudi et ainsi, disputer leur 82e et ultime match.
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