Logan Cooley: une adaptation difficile camouflée par de bonnes statistiques
Les débuts de Logan Cooley dans la NHL allaient assurément attirer l’attention. L’espoir choisi au 3e rang de l’encan 2022 quittait la NCAA cette saison pour rejoindre les Coyotes de l’Arizona.
L’Américain compte maintenant 13 points en 20 matchs. Son rendement le place au 2e rang des meilleures recrues derrière Connor Bedard (17 points). Depuis le début de la saison, Cooley joue majoritairement sur la première unité en compagnie de Clayton Keller et de Nick Schmaltz. Il voit aussi beaucoup d’action en avantage numérique. Il joue toutefois en moyenne 16 à 17 minutes par match. André Tourigny semble le ménager, ce qui est tout à fait légitime.
Malheureusement, il semblerait que les statistiques de Logan Cooley soient quelque peu trompeuses. C’est du moins ce que vient nous expliquer Craig Morgan dans un récent texte via le GoPhnx.com. Selon le journaliste couvrant les Coyotes, il y a beaucoup plus de drapeaux rouges dans le jeu de Logan Cooley que l’on pourrait croire.
«Cooley a de la difficulté à produire à 5 contre 5. Neuf de ses 13 points ont été marqués en avantage numérique. Il éprouve des difficultés d’adaptation à l’espace restreint de la NHL, il prend de mauvaises décisions avec la rondelle et il commet des erreurs défensives flagrantes,» pouvait-on lire de la plume de Craig Morgan.
Aucune inquiétude
Le talent de Logan Cooley lui sort par les oreilles. Par contre, les drapeaux rouges pointés par Craig Morgan sont des choses qui furent soulevées au TSLH Espoirs lors de l’année repêchage de Cooley. En effet, l’Américain avait tendance à conserver la rondelle très longtemps avant de cibler une option. La crainte qui en découlait était qu’en NHL, avec de l’espace en moins, il allait avoir de la difficulté. C’est un peu ça qui se passe dans le cas du 3e choix de l’encan 2022.
Or, il n’y a pas lieu de s’inquiéter dans son cas. Clayton Keller mentionnait auprès de Craig Morgan que la saison est longue et peu importe s’il s’agit d’une recrue ou d’un vétéran, «il y a toujours des périodes plus creuses dans une saison.» L’attaquant vantait l’humain en Logan Cooley et son entraîneur est aussi d’avis qu’il a tous les outils pour s’améliorer. Le manque de confiance dans le jeu de Cooley est tout à fait normal pour un jeune de son âge.
Lorsqu’on voit l’évaluation de Cooley après 20 matchs, on se rend compte que ce n’est pas que Juraj Slafkovsky qui soit en période d’adaptation. Il faut comprendre que tous les joueurs de cet âge y passent. Même Connor Bedard connaîtrait probablement une période où il devra s’ajuster. Ce qui démarque les très bons espoirs des exceptionnels, c’est la durée que prendra cette adaptation. Pour André Tourigny, la voie à emprunter semble assez claire:
«Il va régler le tout. Il doit simplement être plus calme offensivement sans forcer le jeu comme il le fait présentement. Il doit attaquer par l’intérieur et montrer de la constance en défensive.»
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