Marc-Edouard Vlasic: une éclosion au bon moment ?
Le défenseur des Sharks de San Jose peinait à se démarquer dans sa formation en début d’année. Le Québécois a même subi le traitement ultime par son entraîneur en regardant quelques matchs du haut des gradins. Récemment, Marc-Edouard Vlasic est en feu et le moment est possiblement très bien choisi.
On peut comprendre que le défenseur n’est pas nécessairement réputé pour son offensive. Les points se faisaient excessivement rare en début de saison pour le défenseur de 36 ans malgré tout. Son jeu n’a pas convaincu David Quinn, entraîneur-chef des Sharks. Utilisé en moyenne 12 à 13 minutes par match, Vlasic voyait sa saison se diriger droit dans le mur. On ne sait quelle mouche l’a piqué, mais depuis la nouvelle année, le Québécois est tout feu tout flamme.
En effet, à ses neuf derniers matchs, Vlasic a inscrit 5 buts dont le but gagnant contre le Kraken mardi dernier. Son temps de jeu a largement augmenté depuis le match contre les Canadiens. Quinn l’a utilisé pour 20 minutes, une première depuis le 29 octobre dernier. Depuis, Vlasic joue en moyenne 19 minutes par match. On peut spéculer sur les raisons de cette éclosion et les hypothèses sont nombreuses.
Partir à la date limite des transactions ?
L’hypothèse que j’aime imaginer, c’est celle qu’on ait fait comprendre au défenseur qu’on allait lui donner le maximum de glace pour redorer son blason. Et tout cela dans le but de lui trouver une nouvelle équipe à la date limite des échanges. À 36 ans, Vlasic peut assurément aider une équipe aspirante à la Coupe de par son expérience et sa fiabilité défensive. Il a peut-être ralenti, mais dernièrement, il prouve qu’il peut en découdre encore. S’illustrer de la sorte dans le pire club de la ligue, c’est un indicatif positif assurément.
Je n’aurai jamais cette confirmation, mais j’ai l’impression que l’organisation le met dans la vitrine et que Vlasic en est avisé. Cette motivation supplémentaire de quitter une équipe à la dérive est-elle initiatrice de cette séquence franchement surprenante ?
Les Sharks devront travailler fort pour trouver preneur même si Vlasic joue du gros hockey depuis le début janvier. En effet, l’arrière québécois touche 7M$ en salaire jusqu’en 2026. Il ne reste donc pas qu’une saison à son contrat, mais bien deux ! San Jose cumule déjà deux retenues de salaire sur la masse. On peut se permettre d’en effectuer une dernière selon la convention. Une troisième équipe peut aussi se mettre de la partie pour retenir une autre portion du salaire.
Je ne pense pas que tu obtiens même un choix de 1er tour pour Vlasic. Aussi bonne soit son expérience, il touche un salaire faramineux qui peut handicaper un club pour deux autres saisons. Néanmoins, le défenseur se donne des chances de trouver preneur soit à la date limite des transactions ou soit comme agent libre une fois que les Sharks rachèteront son contrat…
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