Philipp Grubauer aura tout à prouver cette saison chez le Kraken
Finaliste au trophée Vézina pour la saison 2021, le gardien de but allemand se retrouve maintenant sur un chemin où la pression sera beaucoup plus grande. Au Colorado, la perte de Francouz lui a permis de devenir un gardien de but numéro un sans la pression d’un auxiliaire capable de lui soutirer son poste. À Seattle, pour la campagne à venir, le scénario sera bien différent.
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Philipp Grubauer a signé un contrat de 5,9M$ par année; une entente qui a dû être retravaillé parce qu’elle ne répondait pas aux exigences fiscales de la ligue. Maintenant officielle, cette association sera très intéressante notamment en raison de la présence de plusieurs gardiens susceptibles de jouer plusieurs matchs.
Derrière le gardien de 29 ans, on retrouve Chris Driedger, un cerbère qui a prouvé l’an dernier être en mesure d’offrir un 25 matchs de qualité. À mes yeux, Driedger demeure un meilleur parti que Francouz pour rivaliser avec Grubauer. Ce dernier, depuis son arrivée à Seattle, se fait présenter comme le visage de la franchise. Cette pression s’ajoute ainsi sur les épaules de l’Allemand.
Malgré tout, l’ancien porte-couleur de l’Avalanche ne s’en fait pas avec ça. Partir d’une équipe aspirante à la Coupe où son poste était garanti pour se retrouver au sein d’une nouvelle formation qui ne présente clairement pas le même talent, c’est un pari audacieux.
«C’est génial de faire partie de quelque chose de nouveau, de marquer l’histoire en jouant le tout premier match d’une équipe et de tenter de faire ce que Vegas a fait»
– Grubauer en entrevue pour le NHL.com
Des facteurs atténuants sont tout de même en faveur d’un maintient des performances dans le cas de Driedger. L’an dernier, Grubauer a dû se dresser devant la cage de l’Avalanche pour un total de 40 matchs en l’absence d’un auxiliaire de qualité. En séries, il n’a peut-être pas maintenu les mêmes standards, mais on ne peut lui mettre le blâme sur les épaules pour l’expulsion de sa formation.
Cette saison, la présence de Driedger, même si ce dernier luttera pour le poste de Grubauer, devient pertinente. L’Allemand ne sera pas aussi sollicité au niveau du nombre de matchs joués. Par contre, il se pourrait que pendant les matchs, il soit beaucoup plus testé avec une formation beaucoup moins puissante devant lui.
L’an dernier, seulement 9 rencontres se sont soldés avec 30 tirs reçus et plus chez l’Avalanche.
Un constat qui pourrait très bien être différent cette saison. Ce nombre s’élevait à 20 la saison précédente et ses statistiques totales furent moins reluisantes.
Beaucoup de points d’interrogation dans l’arrivée de Grubauer à Seattle. Est-il le visage de la franchise ? À ce jour, il semblerait que oui. Sera-t-il en mesure de le devenir aux yeux de tous ? Seul lui le sait…
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