Plusieurs déclarations majeures de Jim Rutherford en point de presse à Vancouver
Le DG de l’organisation des Canucks s’est présenté devant les médias aujourd’hui. Cette sortie fait suite aux commentaires de Quinn Hughes à l’effet que la blessure de Tanner Pearson a «été mal gérée».
Évidemment, le point de presse ne s’en tiendrait pas qu’à cela. Les journalistes conviés à l’événement ont pu poser des questions sur ce qui se passe au sein de l’organisation. Pour une raison inexpliquée, c’est tout un bourbier présentement à Vancouver.
Dans un premier temps, Jim Rutherford a avoué que ses objectifs lorsqu’il est arrivé en poste ne sont plus les mêmes. Alors qu’il s’attendait à apporter de petits changements pour avoir une équipe compétitive, il admet que les cartes devront être brassées.
Pour reprendre les propos exacts de Rutherford, il devra se passer quelque chose de majeur pour redresser le club. À ce sujet, on peut comprendre que les jours de Bo Horvat sont comptés au sein de l’organisation. Le DG admet que l’offre sur la table est en fonction du marché, mais qu’elle est sous la valeur de ce qu’Horvat donne comme hockey cette année. Il n’a pas le choix puisqu’il est coincé sous le cap selon son propre aveu.
«Nous sommes dans le pétrin dans ce dossier,» avoue-t-il devant les médias.
Aucune marge de manoeuvre
En effet, Rutherford explique qu’il a très peu de marge de manoeuvre pour signer les joueurs qu’il souhaite. En signant Horvat, les Canucks se retrouveront au-delà du cap salarial. Et ce, sans savoir combien Andrei Kuzmenko coûtera. «Nous sommes coincés avec des contrats que nous ne pouvons pas bouger,» avoue-t-il. Cela dit, les discussions avec Kuzmenko sont entamées du moins. On sera peut-être fixé sur sa valeur prochaine.
Par ailleurs, le DG des Canucks est conscient que le plafond salarial montera dans les prochaines années. Selon lui, ça pourrait l’aider. Il faut toutefois s’attendre à ce que ça fonctionne moyennant le départ de certains joueurs. À cela, il lance un message assez clair à son noyau:
«Tous les joueurs du noyau ne finiront pas par être ici.»
En d’autres mots, on doit s’attendre à des départs d’ici la prochaine saison au sein du noyau de joueurs. Horvat sera-t-il le seul à partir ?
Enfin, sur le sujet de la masse salariale, l’option des rachats de contrat est aussi observée pour cet été.
De bons joueurs, mais…
Autre message lancé par Rutherford: l’équipe ne sera pas en reconstruction.
En effet, on est conscient de la qualité des joueurs dans l’équipe. On ne veut pas entamer un long processus alors que les éléments présents peuvent assurément performer plus. On cherche des choix au repêchage et des jeunes qui peuvent jouer ou qui s’approchent de la NHL. Concernant l’équipe actuelle, cette déclaration de Rutherford a le mérite d’être clair.
«Nous avons beaucoup de bons joueurs. Mais nous n’avons pas d’équipe»
Ouch ! Est-ce qu’on peut blâmer l’entraîneur-chef pour ce dur constat ?
Visiblement non, car Jim Rutherford a réitéré sa confiance envers son entraîneur-chef. Du moins pour l’instant…
Devant les médias, Rutherford a bel et bien affirmé que Bruce Boudreau est l’entraîneur dans le moment. Il ne se cache pas qu’il a fait des appels il y a quelques mois, mais en date d’aujourd’hui, il affirme que Boudreau est l’entraîneur. Certaines rumeurs envoyaient Rick Tocchet prendre le poste à Vancouver. Ce sera à suivre…
Ce fut une conférence de presse haute en couleur cet après-midi. Le constat est indéniable à Vancouver: on se laissera glisser au classement et certains membres du noyau principal ne seront pas de retour l’an prochain. On pense rapidement à Horvat, mais je m’attends à ce qu’Oliver Ekman-Larsson soit échangé ou racheté. Il fut laissé sur la galerie de presse au dernier match d’ailleurs. J.T Miller pourrait-il également quitter ? À mon avis, à part Elias Pettersson et Quinn Hughes, il n’y a aucun intouchable.
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