Quinn Hughes: un contrat de plus en plus rentable pour les Canucks
Le défenseur de 24 ans a paraphé une prolongation de contrat le 1er octobre 2021. D’une durée de six ans, l’entente liant Quinn Hughes aux Canucks de Vancouver permettait à l’organisation d’économiser sur le court terme. Le risque demeure bien présent pour 2027, puisque le défenseur étoile sera joueur autonome sans compensation.
Au moment d’apposer sa griffe au bas de ce contrat de 47,1M$, Quinn Hughes était joueur autonome avec restriction. On n’a donc pas opté pour un contrat pont. La saison précédant cette entente, Hughes a conclu l’exercice avec 41 points en 56 matchs tout en présentant un horrible différentiel de -24. Deux saisons se sont écoulées et l’apport offensif de Quinn Hughes continue de grandir. Défensivement, on peut noter une belle progression également, surtout lorsqu’il est jumelé avec un défenseur fiable dans sa zone.
Ainsi, sur le simple contexte de sa production offensive grandissante, le contrat de Quinn Hughes est une belle aubaine en soi. L’an dernier, il s’est pointé au 3e rang de marqueurs chez les défenseurs derrière Erik Karlsson (11,5M$) et Josh Morrissey (6,25M$). Depuis la signature de Vince Dunn, on peut ajouter des arguments sur le fait que le contrat de Hughes est réellement une aubaine présentement.
En effet, l’arrière du Kraken de Seattle s’est entendu avec l’organisation avant de passer devant l’arbitre. À 26 ans, l’arrière vient de connaître une première saison très productive avec 64 points. Le Kraken l’a donc récompensé avec un contrat de 4 saisons au coût de 7,35M$. C’est très proche du salaire annuel de Hughes, qui touche 7,85M$ par année.
Lorsqu’on regarde l’état des contrats pour la saison 2023-2024 chez les défenseurs, on constate que Hughes se pointe au 20e rang des plus gros salariés. Devant, on retrouve plusieurs défenseurs numéro un dans leur formation respective. Or, Hughes se classe au 2e rang des marqueurs parmi les 20 plus hauts salariés à cette position.
Une réelle aubaine pour les Canucks dans un contexte où l’on compte nos cennes à Vancouver.
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