Une première en douze ans à Buffalo?
2011.
Douze années se sont écoulées depuis la dernière participation en séries des Sabres de Buffalo. Est-ce que 2023 sera celle qui marquera la fin de cette longue léthargie ?
Il est encore trop tôt pour tirer quelconques conclusions. Toutefois, les Sabres ne sont qu’à un point des Penguins de Pittsburgh et du dernier rang donnant accès aux séries éliminatoires.
Après avoir récolté sept victoire à leurs dix premiers matchs, Buffalo a connu un passage à vide, avec seulement trois gains en treize rencontres. Une inconstance qui nous rappelait les dernières années. Au cours des saisons précédentes, les Sabres ont été habitués à connaître de bons départs, mais la flamme s’éteignait rapidement par la suite.
Le brio de Tage Thompson à l’attaque et l’éclosion de Rasmus Dahlin ont, notamment, permis aux Sabres d’éviter un tel scénario. L’un est le troisième marqueur du circuit et l’autre, seulement son compatriote suédois Erik Karlsson le dépasse pour le plus grand nombre de points chez les défenseurs.
Devant le filet, on ménage le jeune Ukko Pekka-Luukkonen. Le portier de 23 ans fait la navette entre la Ligue nationale de hockey et la ligue américaine depuis le début des activités. Par contre, ses six victoires à ses neuf derniers départs devraient lui mériter un séjour prolongé à Buffalo. En 20 parties devant la cage de l’équipe qui l’a repêché au 54e échelon en 2017, Luukkonen affiche un dossier de 13-5-2.
Une équipe jeune et affamée
Pour commencer la saison, les Sabres de Buffalo possédaient la formation de 23 joueurs la plus jeune du circuit. En effet, seul Craig Anderson (41), Jeff Skinner (30) et Kyle Okposo (34) ont plus de 30 ans au sein de l’échiquier des Sabres.
En défensive, les deux premiers arrières gauchers, Rasmus Dahlin et Owen Power, sont respectivement âgés de 22 et 19 ans.
Malgré la course aux séries, l’état-major n’hésite pas à donner des chances à ses jeunes de faire leurs classes. Après avoir dominé la Ligue américaine l’an dernier, J.J Peterka évolue sur le troisième trio des Sabres, en compagnie d’un autre jeunot, Jack Quinn. Les deux ont un rôle plus effacé offensivement, mais figurent tout de même sur la deuxième vague d’avantage numérique.
Peyton Krebs, lui, pivote la quatrième unité des Sabres. Acquis dans la transaction envoyant Jack Eichel à Las Vegas, Krebs a amassé six buts et sept mentions d’aide en 41 matchs. Une production qui peut sembler décevante, mais Krebs s’améliore au fil que la saison progresse.
Il reste encore beaucoup de hockey à jouer avant de penser à la danse du printemps. Si les Sabres parviennent à garder une certaine constance, tout est possible. L’expérience des Penguins et des Capitals triomphera-t-elle ? Le temps nous le dira.
Il ne faudrait pas non plus oublier les Islanders de New York qui suivent de près derrière.
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