Quatre joueurs RFA qui ne sont pas éligibles à recevoir des offres hostiles
Avec l’offre hostile déposée par le Canadien le 1er juillet, on a maintenant la preuve que ce n’est pas une pratique oubliée par les DG de la LNH. Souvent on en parle, souvent cela n’arrive pas. L’effet domino se fera-t-elle ressentir maintenant que Marc Bergevin a utilisé cette tactique pour attirer Sebastian Aho au sein de sa formation ? On sait déjà que quelques DG ont manifesté que ce ne serait pas leur vision des choses d’opter pour l’offre hostile. Ray Shero s’est positionné quant à lui sur la fameuse loi non-écrite vantant le respect entre les DG.
»Sans dire que c’est une stratégie que j’adore, on se doit toujours de penser à cette avenue comme DG. Et la fameuse loi non-écrite du respect entre DG, c’est de la mer***. Nous sommes tous compétitifs afin d’offrir le meilleur club possible. Quand les gens utilisent cet argument, c’est très pauvre comme débat, »expliquait le DG des Devils en entrevue avec Greg Wyshynski du réseau ESPN.
Ceci dit, avec le nombre de joueurs RFA de qualité sur le marché cette année, on devait s’attendre au retour des offres hostiles. Que cela n’en déplaise aux gens qui mentionnaient que c’était dépassée comme méthode, il y en aura bien eu une et d’autres pourraient suivre. Toutefois, quatre joueurs au statut RFA ne sont pas éligibles à une offre hostile de la part d’une autre formation.
Le principe des universités américaines
Actuellement, les noms de Brock Boeser, Charlie McAvoy, Colin White et Jacob Forsbacka Karlsson ne sont pas éligibles à recevoir une offre hostile même s’ils ont le statut de RFA. Le site spécialisé CapFriendly explique le tout par rapport au nombre d’année professionnelle de ces joueurs avant d’atteindre le statut RFA. Comme ces joueurs proviennent des universités américaines, leur contrat d’entrée fut moins long que les autres joueurs issus d’ailleurs. Ils sont ainsi référés à une autre branche de RFA et par conséquent, on ne peut effectuer d’offre hostile sur ces éléments.
On doit se rappeler qu’un joueur issu de la NCAA peut mettre fin à son stage universitaire à tout moment pour se produire en LNH. Prenons l’exemple de Brock Boeser. Son contrat d’entrée était d’une durée de trois ans, mais à sa première année, il n’aura joué que 9 rencontres en LNH. Même principe pour le défenseur des Bruins, Charlie McAvoy, qui a écoulé la première année de son contrat en jouant en séries lors de la saison 2016-2017.
Pour relativiser le tout, on peut en comprendre que Ryan Poehling, qui a écoulé la première année de son contrat l’an dernier en ne jouant qu’un match avec le CH, ne sera pas éligible à recevoir d’offre hostile à l’été 2021. Les Hurricanes devront prendre leur revanche avant cela !!!
These players are not technically RFAs as they haven't accrued the required pro-years for RFA status, they're instead referred to as 10.2(c) players, and can't sign an offer sheet
In the case of a contract dispute, their only course of action is requesting a trade or sitting out pic.twitter.com/VAWJZv0O5f
— CapFriendly (@CapFriendly) 3 juillet 2019
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