Roy, un bagarreur à la rue
André Roy, Andrew Peters, Mitch Fritz et Brad May vivent chacun la même incertitude.
Le quatuor de bagarreurs n’a pas encore trouvé preneur sur le marché des joueurs autonomes.
À 34 ans et après 9 saisons complètes dans la LNH, Roy espère prolonger son rôle de policier.
« L’an dernier, j’ai signé au début du mois d’août avec les Flames, mentionne Roy après un entraînement estival avec d’autres professionnels à Boisbriand. Si je reçois une offre d’une équipe de la LNH, je vais y aller. Si je n’en reçois pas, je devrai regarder du côté de l’Europe. »
Conseiller par le réputé agent Pat Brisson, Roy admet que les équipes désireuses de l’accueillir ne courent pas les rues.
« C’est plus difficile pour les gars de mon style depuis la fin du lock-out, précise-t-il. Malgré tout, je crois encore en l’importance de mon métier. Tu as toujours besoin d’un homme fort. Nous jouons un rôle important. Les Laraque, Brashear ou Belak ont encore leur place dans la LNH. C’est à nous de faire sentir les joueurs de talent plus à l’aise, surtout quand ça brasse. »
Un trio d’équipes
Question d’augmenter ses chances, Roy a regardé les équipes susceptibles de lui faire signe.
« Je sais que les Panthers de la Floride, le Lightning de Tampa Bay et les Capitals de Washington n’ont pas de bagarreur. Je ne dirais certainement pas non à devenir le protecteur d’Alexander Ovechkin. Mais je dois recevoir une proposition. »
Si jamais les portes de la LNH se ferment devant lui, il regardera du côté de la Russie ou de l’Allemagne, deux circuits plus robustes en Europe.
Sous les ordres de Mike Keenan l’an dernier avec les Flames de Calgary, Roy a réussi 3 points (3 buts, 0 passe) en seulement 44 matchs. Il a surtout passé 88 minutes au banc des punitions.
À la fin de la saison, les Flames lui ont dit au revoir. Ils ont offert un contrat à Brian McGrattan, l’ancien homme fort des Sénateurs d’Ottawa.
Commentaires