Ces recrues québécoises qui se démarquent cette année dans la LAH
Elles étaient à leurs premiers pas chez les professionnels, mais elles ont tout de même retenu l’attention. On vous présente douze recrues québécoises qui ont réussi à se démarquer cette année dans la Ligue américaine de hockey (LAH).
Les anciens de la LHJMQ
Parmi les douze joueurs, onze ont évolué dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) la saison passée. Le seul écarté est Thomas Bordeleau, choix de premier tour des Sharks de San Jose en 2020. Bordeleau a joué toute sa vie aux États-Unis, mais il possède la double citoyenneté. En 65 rencontres avec le club-école des Sharks, Bordeleau a amassé 22 buts et 19 mentions d’aide.
JOUEUR | ÉQUIPE | POINTS |
William Dufour | Islanders de Bridgeport | 21-27-48 |
Mavrik Bourque | Stars du Texas | 20-27-47 |
Elliot Desnoyers | Phantoms de Lehigh Valley | 23-21-44 |
Thomas Bordeleau | Barracuda de San Jose | 22-19-41 |
Jérémie Poirier (D) | Wranglers de Calgary | 9-32-41 |
Xavier Simoneau | Rocket de Laval | 6-32-38 |
Xavier Bourgault | Condors de Bakersfield | 13-21-34 |
Pierrick Dubé | Rocket de Laval | 16-16-32 |
Hendrix Lapierre | Bears de Hershey | 15-15-30 |
William Trudeau (D) | Rocket de Laval | 7-20-27 |
William Villeneuve (D) | Marlies de Toronto | 3-22-25 |
Vincent Sevigny (D) | Islanders de Bridgeport | 5-12-17 |
Les hauts choix de premier tour
Dans la liste, quatre ont été sélectionné parmi les 40 premiers à leur année de repêchage respective. Thomas Bordeleau (38, San Jose 2020) et Mavrik Bourque (30, Dallas 2020) en font partie, tout comme Hendrix Lapierre (22e, Washington 2020) et Xavier Bourgault (22e, Edmonton 2021).
Bourque connait les meilleurs moments de sa jeune carrière dans la LAH. Ce dernier a récolté quatorze points, dont un tour du chapeau, à ses onze derniers matchs. L’ancien des Cataractes de Shawinigan est présentement le quatrième buteur des siens, avec 20 buts au compteur. Seize de ses 20 filets ayant été inscrits à égalité numérique.
La première saison d’Hendrix Lapierre chez les professionnels a été parsemée de hauts et de bas. Il lui aura fallu du temps pour s’adapter au rythme de jeu et au calendrier, quelque peu différent du junior. Néanmoins, il commence tranquillement à trouver de la constance avec cinq filets à ses sept dernières parties. Le but du 29 mars dernier était son premier en seize matchs.
Même son de cloche du côté de Xavier Bourgault. Coéquiper de Mavrik Bourque avec les Cataractes la saison dernière, Bourgault a récolté 34 points en 62 parties avec le club-école des Oilers d’Edmonton. Bien qu’il ait toujours été reconnu comme un dynamo offensif, Bourgault se débrouille très bien défensivement chez les professionnels. Son impact sur le jeu ne se traduit pas uniquement par sa production, mais plutôt par son instinct offensif et son positionnement dans les trois zones. On lui découvre un rôle que plusieurs ne croyaient pas possible en le voyant évoluer dans la LHJMQ.
La progression de Desnoyers et Dufour
Quelle ascension que celle de William Dufour. L’ancien des Sea Dogs de Saint John progresse à vitesse grand V depuis sa sélection en cinquième ronde il y a presque trois ans. Après avoir été un facteur clé de la conquête de la Coupe Memorial par les Sea Dogs l’an dernier, Dufour transpose son succès chez les pros. L’attaquant de 21 ans vient au septième rang des pointeurs chez les recrues.
Elliott Desnoyers a un parcours similaire à celui de Dufour. Repêché tardivement en 2020, le natif de Saint-Hyacinthe fait tranquillement son chemin vers la Ligue nationale de hockey (LNH). Ses 44 points le placent au troisième rang des pointeurs des Phantoms de Lehigh Valley, à seulement quatre du premier échelon.
Place aux défenseurs
On retrouve quatre défenseurs dans la liste, le premier étant Jérémie Poirier des Wranglers de Calgary, club-école des Flames. Poirier est un producteur offensif, mais il atteint une certaine maturité dans la Ligue américaine. Et les points viennent avec. Il a été nommé sur l’équipe étoile des recrues de la LAH grâce à sa récolte de 9 buts et 32 aides en 62 matchs.
Sans trop faire de bruit, son ancien partenaire à la ligne bleue, William Villeneuve, connait également de bons moments. Villeneuve évolue au sein du top-4 de la brigade défensive des Marlies de Toronto. Durant le mois de février, il a été sur la glace pour neuf buts des siens contre seulement deux buts de l’adversaire. Il devra travailler sur sa prise de décision, mais il démontre des signes qu’il pourra jouer dans la LNH dans un avenir rapproché.
Sinon, jamais repêché, Vincent Sévigny ne fait pas mauvaise impression avec les Islanders de Bridgeport. Pour un défenseur recrue, il a beaucoup d’aplomb et de constance dans son jeu match après match. Il est particulièrement efficace sur le désavantage numérique.
Trois joueurs chez le Rocket de Laval
Trois des douze joueurs sont membres de l’organisation du Canadien de Montréal. À l’attaque, Xavier Simoneau a compris son rôle rapidement à Laval. Laissé de côté en début de saison, il a gravit les échelons au sein du Rocket. Son plus gros défi sera d’apprendre à se protéger. Attention à ne pas visiter le banc des pénalités trop souvent puisqu’il a tendance à mettre son équipe dans le pétrin.
Pierrick Dubé a commencé la saison avec les Lions de Trois-Rivières. Appelé en renfort au début du mois de décembre, Dubé est l’une des principales raisons pourquoi le Rocket est présentement qualifié pour les séries éliminatoires. Il a été la bougie d’allumage à des moments où Laval avait besoin d’une étincelle. Depuis le début du mois de février, il a amassé amassé 14 buts et 18 mentions d’aide, pour un total de 32 points en 27 rencontres. Malgré qu’il ait raté 28 matchs, Dubé est le quatrième meilleur buteur du Rocket.
En défensive, William Trudeau a fait des pas de géants à sa première saison à Laval. L’arrière de 20 ans aurait pu joué dans la LHJMQ cette saison. Mais au contraire, il s’est débrouillé merveilleusement bien dans une ligue qui contient des joueurs beaucoup plus gros et imposants que lui. Il est un rouage important du top-6 du Rocket et Jean-François Houle n’hésite pas à l’utiliser à outrance.
Commentaires