Rocket de Laval | Tout miser sur le plaisir de jouer
Depuis l’encan de 2017, le Canadien de Montréal a fait le plein de jeunes talents et a radicalement transformé sa banque d’espoirs. Pas moins de 36 patineurs provenant des quatre coins du globe ont vu leur nom être lié à cette prestigieuse organisation. Seuls les Red Wings de Detroit ont mieux fait avec 44 sélections. De ces 36 sélections, on en compte déjà deux au sein de la formation régulière de l’équipe et neuf qui s’alignent pour le club-école de la Sainte-Flanelle.
Cinq de ces neuf joueurs en sont à leur premier instant dans la Ligue américaine et le Finlandais, Jesse Ylonen, figure probablement parmi les plus attrayants du lot. Ce droitier rempli de promesses épate la galerie cette saison. Que ce soit avec la vélocité dont il a de décocher son puissant tir ou pour son sens de l’anticipation hors norme, Ylonen est bâti sur mesure pour avoir un impact dans la grande ligue. Il vient au quatrième échelon des meilleurs pointeurs chez les recrues avec six buts et sept mentions d’assistances. Les Lavallois ont remporté leurs six derniers matchs et présentent une fiche de 6-2-1 lorsque l’ailier de 21 ans noircit la feuille de pointage.
Venant de l’autre côté de l’Europe, Arsen Khisamutdinov, un colosse de 6 pi 3 po, 203 lb en est aussi à ses débuts nord-américains. Le centre de 23 ans ne possède pas le même potentiel que son compatriote européen, mais il demeure tout de même un projet à long terme qui pourrait rapporter gros. Un attaquant capable du meilleur comme du pire qui sait utiliser son imposante stature avec discernement.
Le Rocket connait son meilleur départ de la dernière décennie et trône au sommet de la division canadienne avec 12 victoires. Si Joël Bouchard peut attribuer une partie des récents succès de sa formation au rendement offensif de certains de ses jeunes vétérans, l’éthique de travail et la philosophie mise en place ne mentent pas. D’un vétéran comme Jordan Weal qui est prêt à tout pour regagner un poste régulier dans la LNH, à un espoir comme Joël Teasdale qui rêve à celle-ci, chaque joueur connait son rôle et le remplit à merveille.
‘’On peut voir que de la façon dont nous jouons présentement, ça nous donne de la confiance et ça donne des résultats. Ça rend tout le monde meilleur, chaque joueur s’implique et c’est très bon pour l’équipe’’ – Brandon Baddock, sur l’importance du travail d’équipe pour avoir du succès.
Source :
Teamwork makes the Dream Work #GoRocket pic.twitter.com/LhpyynOQ5h
— Rocket de Laval (@RocketLaval) March 24, 2021
Parlant de Teasdale, lui et son ancien coéquipier chez les Huskies de Rouyn-Noranda, Rafael Harvey-Pinard semblent bien s’adapter au rythme de la ligue américaine. Le Tricolore pourrait avoir frappé un coup de circuit en défrichant ces deux ailiers d’ici qui ont du cœur au ventre. Au moment d’écrire ces lignes, tous les deux ont récolté neuf points, bons pour le quatrième rang des pointeurs de l’équipe.
Celui qui les devance de peu est un certain Ryan Poehling. Bien connu de la foule montréalaise pour son éclatante entrée en matière, le retour à la réalité du choix de 1er tour en 2017 fut plus difficile qu’anticipé. Sa première saison chez les pros était synonyme d’adaptation et la constance fut un énorme point d’interrogation. L’échantillon est encore mince, mais le tout semble être chose du passé, Poehling n’est qu’à un seul point d’égaliser son total de la saison dernière. Il en avait amassé 13 en 36 parties jouées en 2019-2020.
Ryan Poehling snipes the OT winner and Laval beats Stockon 4-3! pic.twitter.com/jLxq9lv3Hb
— Scott Matla (@scottmatla) March 19, 2021
Si le Rocket veut continuer sur sa lancée, le jeune portier Cayden Primeau devra livrer la marchandise. L’Américain a affiché un pourcentage d’arrêts supérieur à .920 au cours de trois de ses quatre derniers départs, qu’il a d’ailleurs tous remportés.
Commentaires