À l’interne, Filip Mesar impressionne et Juraj Slafkovsky déçoit
Aujourd’hui, on s’attend à une vague de coupures. Mesar et Slafkovsky ne risquent pas d’en faire partie. Mais à l’interne, on diffuse une évaluation plutôt à l’opposée concernant les deux Slovaques choisis au repêchage 2022.
Au cours des matchs préparatoires, on ne peut pas dire que Juraj Slafkovksy a joué à la hauteur du talent qu’on lui connaît. Souvent à bout de souffle après le milieu de la rencontre, le Slovaque choisi au tout premier rang du dernier encan n’offre pas la même mobilité que la saison passée.
Évidemment, l’échantillon d’évaluation l’an dernier comprenait des matchs en Liiga, en Championnat du monde et aux Jeux olympiques. Slafkovsky n’a pas particulièrement ralenti, mais le manque d’espace joue cruellement sur sa façon de battre l’adversaire.
Pour Kent Hughes, il n’y a pas lieu de paniquer. Pour personne d’ailleurs. Céder à la panique après deux matchs préparatoires serait absurde. Par contre, le DG s’est montré déçu de son premier choix jusqu’ici.
«Nous allons voir comment il progresse. J’ai trouvé que ses deux matchs préparatoires étaient un peu décevants pour son niveau de jeu, mais qu’à Buffalo avec les recrues, il était bon.»
– Kent Hughes au podcast Rey & Dregs
Mesar impressionne
De l’autre côté, Filip Mesar impressionne les partisans pour l’instant. Il se débrouille bien dans les espaces et il génère de bonnes chances de marquer. À l’interne, c’est le joueur qui surprend le plus jusqu’ici dans ce camp du CH. C’est du moins ce que Nick Suzuki et Josh Anderson pensent. Les deux joueurs affirment que le jeune slovaque choisi à la fin du 1er tour au repêchage 2022 est l’espoir qui impressionne.
Il faut évidemment adopter une vision à long terme. Avant même que le camp ne débute, on parlait de Slafkovsky comme un joueur qui viendra compléter le premier trio cette année. Par la suite, on mentionnait sur les différentes plateformes qu’Owen Beck allait jouer à Montréal cette saison.
L’évaluation globale d’un joueur va au-delà de ses matchs préparatoires. On se concentre beaucoup plus sur le comment que sur le résultat. Si Mesar est bon actuellement, il peut aussi bien stagner dans sa progression. À l’inverse, Slafkovsky peut très bien progresser après un passage à Laval. Dresser des constats finaux à ce stade-ci devient purement puérile.
N’oublions pas que le dernier choix top3 des Canadiens a connu tout un camp pour ensuite débuter sa carrière à Montréal. On sait comment ça a fini…
On semble vivre le scénario inverse. Qui sait, la finalité sera peut-être aussi à l’opposé…
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