Aucune préférence envers le Québec au repêchage selon Kent Hughes
En entrevue ce matin au 91.9, Kent Hughes a répondu à quelques questions des animateurs concernant sa situation et sa gestion du club. Avec le nombre de présences médiatiques que le nouveau DG des Canadiens a eu dans les derniers jours, les discussions tournent souvent autour des mêmes sujets, toutefois, après la section sur Dominique Ducharme, un autre sujet a attiré mon attention, le repêchage.
Qu’on le veuille ou non, les Canadiens ont repêché souvent au Québec durant le règne de Marc Bergevin. Toutefois, il s’agissait la plupart du temps d’espoirs lointains qui n’ont jamais joué dans la LNH au bout du compte. Est-ce un problème de recruteur, de développement, de décision ou de philosophie de repêchage ? Aucune idée, je répondrai toutes ces réponses pour être honnête.
Dans un texte de l’an passé, je mentionnais que les recruteurs du Québec des Canadiens de Montréal n’étaient probablement pas très vocaux ou écoutés par Trevor Timmins et Marc Bergevin. Pour un recruteur qui adore un espoir, il y a un travail de vente à faire auprès du recruteur en chef. En lui exposant les qualités du jeune tout au long de la saison et à quel point il s’agencerait dans l’organisation, ledit recruteur doit travailler toute la saison et avoir la confiance de son patron pour le convaincre de choisir son poulain.
Chez les Canadiens, on ne peut pas dire que ça l’aille été réussi au cours du règne du dernier DG. Oui, beaucoup d’espoirs ont été repêchés dans les rondes lointaines, mais presque aucune dans les trois premières. Ainsi, dans mon précédent texte, j’avançais que Trevor Timmins n’avait peut-être pas extrêmement confiance en ses recruteurs du Québec. Si oui, pourquoi aucun les jeunes de la LHJMQ n’ont pas été nommés plus souvent dans les rondes hâtives (je sais, Bergevin a échangé plusieurs choix et il y a plus que cela à considérer).
Ce matin, dans l’entrevue, Kent Hughes n’a pas mentionné qu’il allait regarder davantage au Québec. Il n’a pas non plus mentionné qu’il allait regarder plus ailleurs. Kent Hughes a avancé que tout biais allait être enlevé de l’évaluation des espoirs pour prendre les meilleures décisions. Ainsi, les collèges américains et les Européens ne seront pas priorisés en raison de l’avantage par rapport au délai de signature post-repêchage. Visiblement, les Québécois non plus ne seront pas priorisés. La seule chose qui le sera est de sélectionner le bon espoir au bon rang selon l’idéologie de l’organisation et les conseils des recruteurs.
Personnellement, je suis vraiment content de cette philosophie. Ce n’est pas l’origine qui est importante, mais bien le talent, la progression et la projection que l’on fait d’un espoir. Personne n’a la science absolue. Vous devez avoir les effectifs et vous devez y mettre le travail ainsi que le temps pour prendre les bonnes décisions. Peut-être que d’augmenter le nombre de recruteurs partout dans le monde, dont le Québec est une solution pour améliorer le taux de succès.
À suivre !
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